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L’Eco du jour : Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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5% des déchets ménagers en Algérie sont recyclés

Selon les projections faites par l’Agence nationale des déchets (AND) et présentées hier lors d’une journée d’étude sur la gestion des déchets organisée en marge du Salon international des équipements des technologies et des services de l’eau et de l’environnement (SIEE Pollutec), la récupération des déchets recyclables est un marché de 56 milliards de DA, écrit le Soir d’Algérie.
A eux seuls, poursuit le quotidien, les emballages représentent 38 milliards de DA. Et le recyclage des 350 000 tonnes de PET peut générer 7 500 emplois directs. Or, seulement 5% de ces déchets sont recyclés aujourd’hui.
La représente de l’AND, Fatima-Zohra Barça, a indiqué que les déchets ménagers et assimilés ont atteint près de 12 millions de tonnes en 2016.
D’après le Soir, 54% sont des déchets organiques et donc putréfiables. Les déchets recyclables en Algérie sont le plastique (17%) et le papier carton (10%). Le reste des déchets n’est pas encore recyclable en Algérie comme le textile (13%) et le verre (1%).
L’Algérien produit en moyenne 310 kg de déchets ménagers et assimilés par an, dont 92 kg recyclables. L’impact de la gestion irrationnelle de ces déchets représente 0,32% du PIB (0,19% du PIB grevés sur le budget de la santé).

Conseil d’affaires algéro-saoudien : 8 accords signés à Alger

La Radio algérienne nous apprend que huit mémorandums d’entente et accords de partenariat économique ont été signé mercredi à Alger à la faveur d’une rencontre d’affaires algéro-saoudiennes, en présence du ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb et du ministre saoudien du Commerce, Madjid Ben Abdallah Al Qasabi.
Selon le site web de la radio, les accords en question concernent les industries de transformation du phosphate, de production d’engrais naturels, de papier, la pharmaceutique ainsi que le tourisme et la maintenance.
Trois accords ont été signés entre le holding saoudienne « Radiola » et « Asmidal », relevant du groupe industriel algérien des mines (MANAL), pour le développement du secteur des mines, le premier concerne les industries de transformation du phosphate, le deuxième porte sur la production des engrais à partir du phosphate dans les régions de Oued Kebrit et Hadjar Soud et le troisième accord porte sur la transformation du gaz naturel pour la production d’engrais naturels.
L’accord prévoit la création d’une joint-venture pour le développement, l’exploitation, la valorisation et la commercialisation du phosphate de la nouvelle mine de Djebel El Ank au sud de la wilaya de Tébessa ainsi que la création des infrastructures et la formation des cadres spécialisés en la matière.

Énergies renouvelables : l’Afrique subsaharienne a (presque) tout à faire, selon la Banque mondiale

Un rapport de la Banque mondiale (BM) publié mercredi souligne que l’Afrique subsaharienne est en retard sur le reste du monde en matière de politiques encourageant les énergies renouvelables, écrit Jeune Afrique.
Si, selon le rapport, la plupart des pays ont fait des progrès pour développer un cadre réglementaire et légal permettant la diffusion de ce type d’énergie, ce n’est pas le cas de l’Afrique subsaharienne, une région du monde pourtant peuplée de près d’un demi-milliard de personnes sans accès à l’électricité.
« Dans l’ensemble, les pays africains ont un score très bas pour ce qui est des politiques environnementales favorisant l’accès à l’énergie », souligne Vivien Foster, responsable de la BM pour l’énergie et les industries extractives.
« Jusqu’à 40% d’entre eux sont dans la zone rouge, ce qui veut dire qu’ils ont à peine commencé à prendre des mesures pour accélérer l’accès à l’énergie », indique-t-il. Néanmoins, quelques pays obtiennent de meilleures notes, comme le Kenya, la Tanzanie ou l’Ouganda.

58 millions de touristes ont visité l’Afrique

58 millions de touristes on choisi la destination Afrique en 2016. Au moins deux millions de visiteurs de plus qu’il y a trois ans (56 millions en 2016 Ndlr). Une hausse de 8 %, estime le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, due essentiellement à la «volonté politique visant à développer ce secteur menée par les pays concernés».
A l’occasion de la cérémonie officielle du lancement du programme de renforcement des Capacités statistiques de l’OMT en Afrique et dont l’Algérie a été choisi pour abriter l’événement s’étalant sur une période de trois ans (2017-2019), Taleb Rifai a estimé d’après le Temps d’Algérie, que «les crises réelles sont souvent amplifiées ou déformées par les perceptions erronées que l’on peut en avoir». Le cas de l’Algérie, cite-t-il, qui a connu, suite à la décennie noire, une réelle crise dans le secteur du tourisme. Il reconnaît à ce propos qu’aucune destination n’est à l’abri des risques. Etant le troisième secteur rentable après celui des hydrocarbures, le tourisme, reconnaît Riafi, est frappé de plein fouet par «des groupes que tout le monde connaît et qui choisissent essentiellement des lieux touristiques pour perpétrer leur acte et par-là mettre en berne ce secteur économique». C’est pourquoi, a-t-il insisté, hier, sur l’importance de resserrer la coopération entre les pays. «Les destinations concernées sont confrontées à d’importants défis même si, à l’échelle mondiale, la demande reste forte». L’Afrique, dit-il, représente seulement 4% du tourisme mondial.

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