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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Télécom: l’Algérie convoite le marché africain

Les ambitions des sociétés algériennes de déploiement d’internet tournent vers le marché africain. L’objectif est de rentabiliser les investissements consentis en Algérie, vu le potentiel du continent africain a estimé la ministre de la Poste et des technologies de l’information et des communications, Imène Houda Feraoun, et reprise ce matin par un certain nombre de vos journaux.
A la veille de la conférence africaine sur la gouvernance d’internet qui se teindra demain à Alger, Houda Feraoun a clairement affiché les intentions de l’Algérie d’être « un pays de leadership en Afrique » en termes de déploiement de la fibre optique, écrivent l’Econews et El Watan. Lors de son passage aujourd’hui sur la radio nationale, la ministre des TIC a lancé un appel pour les sociétés algériennes qui souhaitent prendre par à des appels d’offres internationaux qui seront lancés prochainement dans des pays voisins pour le déploiement de la bande passante et de la fibre optique. Cette nouvelle stratégie s’inscrit selon elle « dans l’optique de rentabiliser les investissements réaliser en Algérie, afin que la rentabilité ne soit pas payées uniquement par les ceints algériens. Mme Feraoun qui a estimé que le potentiel du marché africain est très important en ce sens, vu le taux d’intégration de la connexion est de 33% uniquement.

Les réserves de change de la Chine fondent inexorablement

Un trésor de guerre qui s’amenuise mois après mois… Voilà ce que peut évoquer la fonte ininterrompue des colossales réserves de change chinoises, écrit le Monde Économie. Celles-ci ont beau rester les plus importantes du monde, elles sont tombées en janvier sous le seuil symbolique des 3 000 milliards de dollars (2 810 milliards d’euros), selon les chiffres publiés par la Banque centrale de Chine (PBoC). Au plus bas depuis six ans, elles ont perdu un quart de leur valeur depuis un pic historique en juin 2014, à près de 4 000 milliards de dollars.
Les raisons de cette érosion sont connues poursuit le Monde : pour soutenir le cours de sa monnaie, le yuan, la Chine puise abondamment dans ses réserves. Concrètement, la banque centrale intervient sur les marchés en vendant des devises étrangères. Las, cette stratégie n’enregistre qu’un succès relatif. En 2016, le yuan a perdu près de 7 % face au dollar.
Rien d’étonnant poursuit le journal français alors que la Chine soit confrontée à une véritable hémorragie de capitaux. L’essoufflement de sa croissance (+ 6,7 % l’an dernier, au plus bas depuis vingt-six ans) incite les particuliers et les entreprises à placer leurs fonds à l’étranger. En 2016, les sorties nettes de capitaux hors de Chine ont dépassé les 700 milliards de dollars, selon l’Institute of International Finance (IIF), un lobby des grandes banques.

FMI : «L’Algérie constitue un bon exemple d’efficacité budgétaire»

L’Algérie constitue «un bon exemple» en matière de maîtrise de politique budgétaire à travers le programme mis en place fixant les objectifs de recettes et de dépenses sur plusieurs années, a indiqué la directrice du Fonds monétaire international, peut-on lire ce matin sur la Tribune. Selon Christine Lagarde, qui s’exprimait au cours du deuxième Forum arabe des finances publiques, il est impératif pour les économies arabes de définir les objectifs de recettes dans la conception d’une politique fiscale globale. La définition de ces objectifs, a-t-elle expliqué, aide à aligner les recettes sur les dépenses aussi bien à court qu’à long terme. «L’Algérie constitue un bon exemple. La loi de Finances de 2017 prévoit un cadre à moyen terme qui fixe des objectifs de recettes et de dépenses pour les trois exercices à venir», a-t-elle relevé à ce propos. Pour faire aboutir les réformes fiscales et atteindre leurs objectifs, les gouvernements devront centrer leur politique fiscale sur certaines priorités fondamentales, a ajouté la patronne du FMI. «Dans les pays exportateurs de pétrole, cela suppose de diversifier les sources de recettes pour ne plus dépendre du pétrole ou du gaz», a-t-elle expliqué.

Alger et Brazzaville veulent impulser leur coopération bilatérale

L’Algérie et le Congo comptent « raviver » la relation ancienne qui existe entre les deux pays et impulser leur coopération bilatérale, a indiqué dimanche le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso dans une déclaration à Algérie presse service.
« Nous avons reçu instruction de nos deux chefs d’Etat de raviver cette relation ancienne et précieuse entre Alger et Brazzaville. Nous allons, ainsi, redonner de l’impulsion à notre coopération », a déclaré M. Gakosso à l’issue de son entretien avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Cet entretien s’est élargi, par la suite, aux membres des délégations des deux pays.
Mettant en avant les conséquences que l’Algérie et le Congo, deux pays producteurs de pétrole, subissent en raison de la chute des cours du Brent sur le marché mondial, M. Gakosso a fait état du « grand potentiel » que les deux pays peuvent mettre à profit pour enrichir et diversifier leur coopération dans plusieurs domaines et secteurs d’activité.

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