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La BAD approuve le financement du projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique entre l’Algérie et quatre pays africains

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La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le financement du projet de la Dorsale Transsaharienne à fibre optique (DST) devant interconnecter l’Algérie, le Niger, le Nigeria et le Tchad, a indiqué lundi à Alger, le représentant de l’Institution en Algérie, Boubacar Sidiki Traore.

« Le Projet doit interconnecter, dans sa première phase l’Algérie, le Niger, le Nigeria et le Tchad, et la phase suivante de la DTS concernera les interconnections à fibre optique de l’Algérie, du Mali et du Niger », a précisé M. Sidiki Traore à l’ouverture à Alger de la Conférence africaine sur la Gouvernance de l’internet sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika.

A ce sujet, le représentant de la BAD, se félicite du lancement des activités du Comité de Liaison de la DTS (CLDT) en présence des ministres en charge du secteur des six pays membres concernés.

Les autorités algériennes ont bien voulu accepter d’accueillir le siège de ce Comité qui assurera, entre autres, « la coordination et la cohérence des tracés de DTS, la collecter et les échanges de données relatives au projet », a ajouté le responsable.

Le représentant de la BAD en Algérie a réitéré la disponibilité de la Banque africaine à « accompagner et appuyer les pays respectifs à renforcer et améliorer la résilience et la diversification des économies des pays, notamment à travers la mise en place des infrastructures et application TIC tout en les appuyant dans le renforcement des cadres juridiques et réglementaires y afférents pour lutter contre les défis posés par les innovations technologiques et en particulier internet ».

« La BAD a répondu favorablement à la requête des autorités algériennes pour tenir cette conférence, visant à engager la réflexion au niveau continental afin que les 54 pays puissent adopter une position commune, assortie de recommandations précises, pour pouvoir faire face aux défis découlant de la gouvernance de l’internet, et afin d’en tirer pleinement avantage tout en limitant voire annulant la prolifération des risques y afférents », a-t-il souligné.

Cette conférence a pour objectif de « rapprocher les visions et stratégies des pays africains, et d’unifier leur position par rapport à la problématique de la gouvernance de l’internet afin que les pays africains arrivent à s’approprier un usage de l’internet adapté ».

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