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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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L’Algérie compte solliciter la BAD pour financer le programme des énergies renouvelables

L’amenuisement des recettes pétrolières pousse l’Algérie à chercher des financements extérieurs. Après le projet du grande port du centre qui sera financé, en partie, par des fonds chinois, l’Algérie envisage de solliciter la Banque africaine de développement (BAD) pour financer des projets dans le domaine des énergies renouvelables (EnR), écrit El Watan ce matin.

« Le problème dans ce programme des EnR est lié au fait qu’il repose sur le soutien (de l’Etat). Actuellement, la conjoncture n’est pas facile. Sonelgaz verra si elle peut utiliser les financements de la BAD. Pourquoi pas ! Nous l’avons demandé à Sonelgaz », a déclaré le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa à partir de Tindouf. La banque panafricaine avait approuvé, en novembre 2016, un prêt de 900 millions d’euros à l’Algérie.

Selon El Watan toujours, le programme national de développement des EnR adopté en 2011 et révisé en 2015 prévoit, à l’horizon 2030, la production de 22 GW d’électricité à partir de ressources renouvelables dont 13 575 MW issus du solaire photovoltaïque et 5010 MW de l’éolien. Le reste de ces 22 GW sera produit en utilisant d’autres technologies (biomasse, cogénération et géothermie). La réalisation de ce programme ambitieux nécessite des investissements colossaux estimés à 120 milliards de dollars.

Les entreprises interdites d’importation de véhicules : Pression supplémentaire sur le marché

L’Algérie vit l’ère du rationnement. Les particuliers qui ont sollicité des crédits automobile ces derniers temps, en ont eu un avant-goût. Même si le prêt est accordé par la banque, il faut attendre au moins huit mois, selon une source sûre proche du marché, avant de  prendre possession de son véhicule, la Renault Symbol ou la Sandero, les véhicules montés localement pour le moment, écrit ce matin Liberté.

La récente note de la Banque d’Algérie qui suspend l’importation de véhicules par les particuliers et par les entreprises en attendant qu’un mécanisme soit institué, risque d’accentuer le problème de disponibilité de véhicules au cours du premier semestre 2017, selon le quotidien car ces sociétés qui doivent acquérir des véhicules pour les besoins de leur flotte vont devoir désormais s’adresser directement au produit local, faute de pouvoir importer.

Une demande supplémentaire que doivent couvrir ces deux entreprises qui procèdent au montage de véhicules localement. Ce qui aggravera l’indisponibilité selon Liberté.

Industrie pharmaceutique : Saïdal reste leader du marché

Le groupe Saidal est leader sur le marché national, il reste le premier producteur du médicament générique en Algérie, à déclaré le PDG du groupe au journal l’Expression qui l’interrogeait. Aujourd’hui, Saidal est en train d’évoluer et à partir de cette année 2017, il connaîtra un nouveau visage, estime Yacine Tounsi qui considère que le groupe a de l’avenir, non seulement au plan local, mais au plan international. L’Etat a donné les moyens et c’est à nous de faire fructifier cet argent et avoir un retour sur investissement. Cependant, je tiens à souligner que nous avons passé une période difficile.

Toujours dans les colonnes de l’Expression, le PDG de Saïdal indique qu’il y a eu un départ de nombreux cadres absorbés par la concurrence qui offre de meilleurs salaires et il y a eu surtout les départs massifs à la retraite en 2016 ce qui a grandement impacté l’activité du fait qu’il s’agissait de travailleurs avec une expérience enviable. J’ai demandé à notre direction des ressources humaines de nous faire un bilan complet de cette situation, mais d’ores et déjà je peux vous dire que le chiffre est important. Cela étant, on n’est pas restés les bras croisés, nous sommes en train de stabiliser la situation et nous repartons sur de nouvelles bases cette année 2017. Le groupe emploie 3080 travailleurs répartis sur six sites de production, trois unités commerciales, un centre de recherches et le centre de bioéquivalence, ajoute Yacine Tounsi.

Pour soutenir ses exportations, la Russie mène une politique du rouble faible

La Russie s’est engagée dans une politique du rouble faible. Mandatée par le ministère des finances, la Banque centrale de la Fédération de Russie s’apprête à acheter des devises entre mardi 7 février et le lundi 6 mars. « Le volume quotidien d’achat atteindra 6,3 milliards de roubles [100 millions d’euros] », a indiqué le ministère dans un communiqué repris par le Monde Économie. Objectif de l’opération :

« Renforcer la stabilité de l’environnement économique intérieur et réduire l’influence de l’évolution de la conjoncture des marchés énergétiques sur l’économie russe… »
Selon le journal français, en neutralisant les effets de la remontée des cours du pétrole sur la monnaie nationale et en la maintenant à un faible niveau, Moscou espère protéger ses exportations et favoriser la compétitivité de ses entreprises.

La hausse des prix du pétrole a déjà permis à Moscou, qui avait bâti son budget avec un baril à 40 dollars contre un peu plus de 50 dollars ces dernières semaines, d’engranger des recettes supplémentaires. Et c’est ce « surplus » que le gouvernement compte utiliser pour acheter des devises, « tant que le prix réel du pétrole dépassera le niveau de 40 dollars », précise le ministère des finances. « En février 2017, les revenus pétroliers du budget dépasseront de 113,1 milliards de roubles ce qui était prévu ».

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