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Abderrahmane Benkhalfa : « l’Algérie est le nouvel Eldorado des investisseurs étrangers »

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« l’Algérie est le nouvel Eldorado des investisseurs étrangers, du fait que c’est un pays solvable economiquement, nous n’avons que 12% du PIB d’endettement et 1% seulement d’endettement exterieur » a affirmé M.Benkhalfa, expert économique et ancien ministre des finances,  à  Tipasa où il animait une journée d’information sur les effets de la loi de finances 2017, organisée, ce jeudi, par la Chambre de commerce et d’industrie de la wialaya de Tipasa.

Les implications de la LF 2017

Dans ce sens, M.Benkhlafa explique que la loi de finances 2017 n’est pas uniquement une série de mesures « c’est la traduction annuelle des politiques de l’Etat dans la conduite des affaires, se sont les instruments de régulation de l’économie nationale » a-il précisé.

Il y voit, quatre angles d’analyse , à commencer par les équilibres budgetaires et le volet macro- économique, la liaison entre la LF, la politique publique et la stratégie sectorielle « pour réaliser ce programme, il faut d’une part mobiliser les ressources, optimiser la relation entre l’entreprise, la banque, et l’APC, et d’autre part, il est necessaire de permettre à la macro-economie de contenir la micro-economie » a souligné M.Benkhalfa.

L’expert financier, a relevé trois atouts majeurs et indicateurs d’une stratégie éfficiente de la relance économique. Il s’agit de la maitrise des coûts  de fonctionnement, le maintien du budget d’equipement à hauteur de 2300 milliards de dinars, et le maintien du niveau des transferts sociaux, des subventions , et des investissments des entreprises de production « il faut savoir , que c’est la conjugaison de trois lois qui a permis d’établir les incitations et les facilitations à l’investissement, en l’occurrence, la loi de finances, le code de l’investissement, et le code d’orientation de l’entreprise ».

Interrogé sur la flambée des prix des produits qui a precedé l’entrée en vigeueur de la LF 2017, M.Benkhlafa n’y voit que l’effet d’une spéculation massive et dangereuse « les taxes et les augmentations contenues dans la LF, ne peuvent pas engendrer cette inflation. Elle sont mineures. En outre, presque tous les produits sont subventionnés et ne sont pas soumis à la TVA » insiste l’expert. Indiquant que « 12 filières sont assujéties à un régime fiscal préférentiel, elles sont exonérées des principales taxes, tels que,  toutes les indsutries d’assemblage, la sous-traitance, le marché de l’aluminium, pour ne citer que ceux là. Il faut egalement réorganiser les marchés , tels que le marché des voitures d’occasion, et ouvrir d’autres domaines d’activités, telles que les zones d’activités economiques. La macro-économie est présente, la volonté politique aussi, il faut que la micro-économie, la microfinance et la création d’entreprises, s’activent » a-t-il soutenu.

Prévisions budgétaires

A titre indicatif, Mr Benkhalfa a résumé la situation financiere en quelques chiffres, qui renseigne sur un total des transferts sociaux estimé à 1630Mrds, dont 413 Mrds dediés aux besoins des familles, 330 Mrds aux besoins de la Santé, et 305 Mrds destinés aux programmes de logemments.

Par ailleurs, en matiere de recettes budgétaires, il est attendu une progression en fiscalité pétroliere ; de 2200Mrds pour 2017, de 2300 Mrds pour 2018 et 2600 Mrds pour 2019.

Pour les recettes de la fisclaité ordinaire, il est prévu qu’elles évolueront de 3400 Mrds en 2017, pour  3600 Mrds en 2018, et finiront à 2780 Mrds en 2019.

Ceci étant, les recettes golables afficheront pour 2017 un montant de 5600, pour 2018 un montant de 5700 Mrds, et pour 2019 un montant 6420Mrds

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