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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Renseignement financer contre blanchiment d’argent

La Cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) reste vigilante en transmettant en 2016 à la justice, pas moins d’une trentaine de dossiers de blanchiment d’argent, a appris l’APS auprès d’un responsable de cet organisme spécialisé.

Avec ces nouveaux dossiers de blanchiment d’argent dont «le soupçon est avéré» assure-t-on, le nombre global des dossiers portant sur cette catégorie de délit financier a atteint 154 affaires transmises à la justice depuis la création en 2005, de la Ctrf qui oeuvre sous la coupe du ministère des Finances, poursuit Algérie presse service reprise par le journal l’Expression.

Selon le journal, la grande majorité de ces dossiers provient des déclarations de soupçon adressées par les banques à la Ctrf, tandis que le reste émane d’autres administrations comme les douanes et la Banque d’Algérie, sachant que cette cellule n’est pas habilitée à procéder par autosaisine. Au total, la Ctrf a reçu 1240 déclarations de soupçons de la part des banques en 2016 (contre 1292 déclarations en 2015) et 168 rapports confidentiels de certaines administrations (contre 159 rapports en 2015).

Port de Mostaganem, baisse de 91% de l’importation de véhicules

Le Soir d’Algérie nous apprend ce matin que le port commercial de Mostaganem, choisi comme point de débarquement de véhicules pour désengorger les autres ports, a connu l’année dernière une baisse de 91%, en comparaison à l’année 2015. Le quai Maghreb a débarqué 2 543 entre véhicules légers, utilitaires, lourds et divers engins de travaux publics et de manutention contre 30 170 en 2015. Les véhicules importés, selon leur classification : 1 924 véhicules touristiques, 527 véhicules utilitaires et camions, et 98 engins divers. La valeur des droits et taxes de dédouanement s’élève à 18 milliards de dinars, soit une baisse de 18 % par rapport à l’année antécédente. Concernant l’exportation hors hydrocarbures, le Soir écrit que les douanes ont enregistré 28 opérations vers l’Afrique et le continent européen avec un tonnage marchand de 6 tonnes de produits alimentaires, de chevaux et d’autres produits, le tout estimé à 448 millions de dinars. La subdivision douanière de la wilaya a traité à la gare maritime sur l’unique ligne Mostaganem-Valence (Espagne) l’entrée et la sortie de 257 navires transportant 83 871 passagers dont 19 721 étrangers et 30 750 véhicules.

Pétrole : légère hausse sur les marchés

Les prix du pétrole montaient légèrement hier en cours d’échanges européens, soutenus par la faiblesse du dollar, mais le marché guettait la publication des données hebdomadaires sur les réserves de pétrole des Etats-Unis, peut-on lire sur El Moudjahid. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 55,74 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 16 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour livraison en mars gagnait 16 cents à 52,97 dollars. D’après El Moudjahid, les cours ont été portés par la faiblesse du billet vert, tombé à des plus bas depuis fin novembre face au yen et près de deux mois face à l’euro, les cours du brut se sont repris mardi après avoir débuté la semaine sur une légère baisse. Mais, une partie de ces gains a été effacée après la publication de données de l’American Petroleum Institute (API, fédération professionnelle du secteur pétrolier américain) faisant état d’une hausse de près de 6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, selon les analystes.

Énergie : la Tunisie tente de relancer l’exploitation de son or noir

C’est un sujet dont les autorités tunisiennes ont fait une priorité depuis quelques mois : la relance du secteur des hydrocarbures, l’un des plus stratégiques pour le pays, écrit le magazine Jeune Afrique. La question est devenue d’autant plus urgente que la production de pétrole brut nationale, estimée à environ 80 000 barils par jour (b/j) en 2010, est tombée à quelque 40 000 b/j en 2016. Une dégringolade qu’a accompagnée le départ d’acteurs de poids comme l’italien ENI, le britannique EnQuest ou le néerlandais Shell.

De manière générale, poursuit la revue panafricaine, la Tunisie importe plus de produits pétroliers qu’elle n’exporte de brut. Et le déclin de l’exploitation des réserves d’hydrocarbures creuse davantage son déficit énergétique. Or la bonne tenue de la production est essentielle pour rééquilibrer ses comptes. De fait, dans le contexte économique difficile que subit le pays, la révision du code des hydrocarbures, prévue au deuxième trimestre de cette année, est devenue une urgence. Tout comme sa mise en conformité avec la Constitution de 2014 et son article 13, qui stipule que les nouveaux contrats et les conventions ratifiées relatifs à l’exploitation des ressources du pays doivent être soumis à l’Assemblée pour approbation.

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