Le groupe « Lait et Giglait » envisage d’investir durant l’année 2017 dans l’élevage de bovins laitiers et la production de lait de vache, à travers la création d’une nouvelle filiale Agro élevage, a affirmé Mouloud Harim, PDG du groupe.
Le Conseil des participations de l’Etat a récemment confié à cette nouvelle filiale la gestion de 19 fermes pilotes pour les transformer « en fermes modernes de production de lait de qualité », a souligné M Harim.
La création de cette filiale intervient après la restructuration du groupe qui comptait 15 filiales, en seulement cinq entités.
Le nouveau projet de groupe « Lait et Giplait » intègre la création de pépinières de génisses dans ces exploitations, des centres de collecte auprès des éleveurs, ainsi que des salles de formation au profit des éleveurs.
Concernant le coût de l’investissement, le premier responsable du groupe n’a pas avancé de chiffre, avant la phase d’évaluation sur le terrain des exploitations, dont certaines dépassent 2.000 hectares. Une partie de ces fermes serviront à la production fourragère, afin d’approvisionner les éleveurs conventionnés avec le groupe.
Il a précisé que « les moyens financiers du groupe étaient largement suffisants pour moderniser ces fermes et augmenter la production laitière locale ». Toutefois, il n’écarte pas la possibilité de s’associer à un partenaire : « pour le moment, c’est Giplait qui va consentir cet investissement, mais si on trouve un partenaire avec qui on peut aller plus loin, on le fera ».
Pour moderniser ces fermes, le groupe va associer les instituts et centres spécialisés, comme le Centre national d’insémination artérielle et de l’amélioration génétique pour créer les pépinières de génisses. Cela permettra aux éleveurs d’acheter des génisses au niveau local au lieu de les importer.
En attendant la réalisation de cet investissement, Giplait continuera de produire du lait conditionné en sachet à base de poudre de lait importée, avec 50 % de parts de marché de ce produit.
Par ailleurs, le groupe produit 1,8 milliard de litres par an pour satisfaire les besoins du marché national.
