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Riad Tanka, président de l’UNJI : « Peu de diplômés optent pour la création d’entreprises »

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Riad Tanka, président de l’Union nationale des jeunes investisseurs (UNJI) a proposé lors de son passage ce matin au Forum d’El Moudjahid, « le lancement par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (Mesrs) de nouvelles spécialités liées à la création de l’entreprise. », car, poursuit-il, « il a été relevé que plus d’1 millions de sortants de l’Université ont postulé pour les postes de professeurs, ce qui atteste de leur préférence pour l’emploi relevant de la Fonction publique ».

« Donc, tient-il à insister, peu de diplômés optent pour l’Entreprise et la création de PME (Petite et moyenne entreprise) et TPE (Très petite entreprise),  induisant une faiblesse du tissu économique par rapport au nombre de la population », en faisant également savoir que « pour satisfaire à ce ratio, notre objectif est d’atteindre le nombre de 1.2 millions d’entreprises adhérentes, au lieu de 3000 actuellement essaimées sur 30 wilayas. Pour ce faire, nous comptons ancrer la culture entrepreneuriale chez l’étudiant, lors de nos campagnes de sensibilisation auprès de cette catégorie ».

Mr Tanka, à la lumière de ce qui a été avancé, a plaidé pour « l’impératif de préserver les PME et les TPE de la disparition, car il a été prouvé, selon les statistiques 2014 du Centre national du registre de commerce (CNRC), que la radiation a touché 35% des entreprises qui y étaient affiliées une année auparavant, et ce, pour plusieurs raisons ».

En perspective, le président a annoncé « la tenue des Assises nationales des jeunes investisseurs, sous la houlette de la Fédération nationale des jeunesses investisseurs dont l’UNJI assure le secrétariat, et qui se tiendra au cours de cette année. ».

Le chargé de communication de l’UNJI, Hachem Mohammed, a, pour sa part, souhaité « une réduction des charges fiscales auxquelles sont soumises les PME. », comme il a appelé à « l’accélération de mettre en œuvre le partenariat public/privé auquel en appellent, depuis des années, les pouvoirs publics.  ».

Revendications émanant de quelques wilayas

Le président de l’Union des jeunes investisseurs de la wilaya de Annaba, Boukemaya Mourad, a plaidé pour « l’exploitation des terres marginales à faible rendement agricole, notamment celles relevant du domaine forestier ».

 « L’objectif, tient-il à insister, étant de dynamiser le tourisme de montagne, que favoriseraient, notamment,  les atouts en la matière dont regorgent les wilayas d’Annaba mais aussi de Taref et Skikda ».

Le Président du Bureau d’Alger de l’UNJI, Hemamda Abdelatif, a, quant à lui, proposé d’« élaborer un Cahier des charges plus favorable aux PME désireuses de soumissionner aux marchés publics, car l’actuel ne donne aucune chance à celles-ci de remporter des projets face aux concurrents plus avantagés par la réglementation et les clauses », aussi, il a souligné « l’importance d’inscrire les préoccupations de la jeunesse dans l’ordre du jour des prochaines Tripartites, sachant que les éditions passées en ont été dépourvues de cette question ».

Enfin, le président du Bureau de Djelfa a, lui, souligné que « sur les 580 projets d’investissement industriel de Djelfa, seulement 111 projets ont été lancés. Ceci dénote de la faiblesse du financement bancaire ».

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