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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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2016, l’année de mise sur rail du projet du grand port commercial-Centre

L’APS continue de faire le bilan de l’année écoulée, et nous apprend que 2016 a été marquée par la mise sur rail d’un projet relatif à la réalisation d’un méga port commercial à El Hamdania (wilaya de Tipasa), une infrastructure à portée continentale susceptible de renforcer les échanges commerciaux entre l’Afrique et le reste du monde via l’Algérie.

C’est sur la base d’études techniques réalisées par un bureau d’études sud-coréen que la wilaya Tipasa a été sélectionnée pour abriter ce projet, validé par le Conseil ministériel de décembre 2015, précise Algérie presse service qui ajoute que les eaux profondes (20 mètres de tirant d’eau) de la région d’El Hamdania (est de Cherchell) correspondent avec exactitude au projet qui va, de l’avis de tous, promouvoir la wilaya pour jouer un rôle capital dans le développement économique du pays.

Le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaà Talai, avait déclaré que l’entrée en service du port commercial Centrepermettra de « connecter l’Algérie avec l’Asie du Sud-est, mais aussi les deux Amériques et l’Afrique, et ce, grâce à la hausse du volume de trafic maritime et l’entrée de nouveaux armateurs de renommée mondiale ».

Alger-Abidjan : c’est terminé

Alors que les hauts responsables du pays ne cessent d’appeler à une ouverture sur le continent africain, la compagnie aérienne Air Algérie ne fait pas du même. D’ailleurs, elle a décidé de la suspension de sa ligne Alger-Abidjan dès ce vendredi.

Information donnée par l’Econews qui précise qu’elle a été révélée par quelques opérateurs économiques qui se sont déplacés chez Air Algérie pour effectuer des réservations pour Bamako. Mais, racontent-ils, «les agents de la compagnie nationale, ont répondu négativement en annonçant la suspension de la vente de billet vers Abidjan via Ouagadougou à partir de ce vendredi 6 Javier 2017.»

Les mêmes opérateurs indiquent selon l’Econews qu’au début du lancement de cette ligne (Alger/Abidjan), le vol s’effectuait via Bamako (Mali). Un vol, selon eux, «archicomble en aller-retour.» Mais depuis moins de 4 mois, les responsables de la compagnie aérienne Algérienne ont décidé de changer l’itinéraire en faisant escale à Ouagadougou (‎Burkina Faso). Ce vol est devenu presque vide en aller-retour. Ce qui a poussé les dirigeants d’Air Algérie de suspendre cette ligne importante pour les opérateurs économiques algériens, qui commencent à peine à placer leurs produits sur le marché de la CEDAO, notamment après la mise en place du Comptoir des produits algériens à Abidjan (MAÎC) par la société AFEEE depuis plus d’une année.

Pétrole : la hausse se poursuit

Le pétrole démarre 2017 sur les chapeaux de roues. Les cours du Brent ont tutoyé les 60 dollars. Un trend haussier favorable aux marchés qui promet de durer pendant les prochains mois. Mais les experts se gardent de faire des prévisions, lit-on sur les colonnes du Soir d’Algérie,

Cependant, précise le quotidien, pour l’expert Abdelmadjid Attar, il est trop tôt pour parler de l’évolution des prix durant le reste de cette année qui commence. «On est juste au début de l’application de l’accord de l’Opep. A priori, les prix se stabilisent et même augmentent légèrement au-dessus de 55 dollars.»

Quoi qu’il en soit, il estime que pour un début d’application, l’évolution des prix est «conforme» à ce que les pays de l’Opep et les non-Opep attendaient. «Il est encore difficile de faire des prévisions, il faudra attendre au moins un ou deux mois pour voir non pas comment se comporte le marché mais surtout comment évolue le rapport offre/demande. Car, pour le moment, poursuit le Soir, on enregistre toujours un surplus de pétrole sur le marché que la demande. Il faut un délai d’un mois pour voir les pays réduire leur production, ils ne vont pas le faire du jour au lendemain, mais progressivement, surtout pour les pays qui ont de grosses productions à réduire», signale l’ancien P-dg de Sonatrach.

Les compagnies pétrolières reprennent le chemin de l’Iran

Les compagnies pétrolières reprennent le chemin de l’Iran, un an après l’entrée en vigueur effective de la levée des sanctions internationales décrétées en 2012 contre la République islamique pour l’obliger à renoncer à son programme nucléaire militaire, écrit le journal français le Monde dans sa section économique. Plusieurs médias, à Téhéran, ont annoncé que vingt-neuf sociétés européennes et asiatiques – mais aucune américaine – avaient été retenues pour participer aux futurs appels d’offres pour développer des gisements de pétrole et de gaz. Le ministère du pétrole doit les lancer en 2017, mais il n’a encore fourni aucune date.

Le Monde explique que les Iraniens ont amélioré la nature des contrats pour rendre les projets plus attractifs et plus rémunérateurs pour les compagnies internationales. Alors que l’accord sur le nucléaire de juillet 2015 était en pleine discussion, les pétroliers étrangers avaient discrètement repris contact avec leurs homologues iraniens.

Peut-on se passer de l’Iran ? S’interroge le Monde. Même si son pétrole brut n’est pas de la meilleure qualité et qu’il nécessite un raffinage important, le pays dispose de 9,3 % des réserves de brut, si l’on tient compte des huiles extralourdes et des sables bitumineux dans ce classement. Il arrive derrière le Venezuela (17,7 %), l’Arabie saoudite (15,7 %) et le Canada (10 %), mais devant l’Irak (8,4 %).

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