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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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En 2017, la crise sera toujours là

En 2016, le gouvernement a continué à faire du surplace en espérant un rééquilibrage du marché pétrolier. Or, aucune stratégie n’a été amorcée pour améliorer les revenus des secteurs hors hydrocarbures. Et les répercussions de la crise sur le front social risquent d’être beaucoup plus dramatiques en 2017, écrit le Soir d’Algérie ce matin.

La nouvelle a de quoi inquiéter en cette fin d’année 2016 : l’Algérie est dernière au dernier classement Forbes en matière d’attractivité pour les investissements directs étrangers (IDE), poursuit le journal qui précise qu’en cette fin d’année où les finances publiques sont au rouge à cause de l’insuffisance des recettes des exportations des hydrocarbures qui a engendré des déficits béants, aussi bien de la balance commerciale que du budget, l’Algérie aura du mal à amortir les effets de la crise comme claironne le gouvernement à la faveur de son hypothétique plan triennal 2017-2019.

En effet, à défaut d’un outil national de production performant en mesure de prendre une place dans la chaîne internationale de valeur et générer de nouveaux revenus à l’export pour compenser le manque à gagner dû à la dégringolade des prix des hydrocarbures, l’économie du pays qui doit sa croissance à la redistribution des revenus pétroliers et gaziers devrait plutôt se contracter.

OPEP : L’accord de réduction de production entre en vigueur

Hier, la décision de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (mbj), décidée fin novembre dernier à Vienne (Autriche), est entrée en vigueur, nous apprend Reporters.

Prise à Alger en septembre dernier, en marge du 15e Forum international de l’énergie, l’initiative de l’Opep, rejointe par la Russie, pays non membre de l’organisation, consiste à réduire, à partir du 1er janvier 2017 durant six mois renouvelables, la production du brut à 32,5 mbj pour stabiliser le marché et les cours de l’or noir, précise le quotidien qui rappelle que la Russie a décidé de réduire la sienne de 300 000 barils par jour (bj) au premier semestre de l’année 2017. Le Mexique a promis une réduction de 150 000 bj. Onze pays non- Opep se sont avancés sur une coupe dans leur production de 600 000 bj. Ainsi, globalement, les pays producteurs d’or noir pourraient baisser leur part de 1,8 mbj. Suite aux déclarations des uns et des autres, les prix ont dépassé les 50 dollars. Ils ont clôturé l’année 2016 à plus de 56 dollars pour le Brent à Londres et près de 54 dollars à New York, ajoute Reporters.

Accords signés pour promouvoir l’exportation de la datte

Plusieurs accords ont été conclus dans le sillage du récent Salon international de la datte de Biskra (SIDAB-2016) pour promouvoir la datte algérienne et mieux la positionner sur le marché international, a indiqué le président de la chambre du commerce et de l’industrie, CCI-Ziban, Abdelmadjid Khobzi, reprit par El Moudjahid. Une des conséquences directes du SIDAB a été la conclusion d’accord d’exportation de dattes vers la Russie, la Mauritanie et la Malaisie, a indiqué Khobzi à l’APS en marge d’une rencontre d’évaluation du SIDAB, organisé entre le 17 et le 20 décembre courant. A l’occasion du salon, trois accords avaient été conclus, a rappelé le même responsable, soulignant que deux accords ont été paraphés entre un industriel algérien et une société mixte italo-iranienne pour l’installation en Algérie de deux usines pour la production du charbon actif et des aliments de bétail. El Moudjahid précise que le troisième accord a été signé entre un opérateur national et une société mixte franco-tunisienne pour l’importation d’articles d’emballage.

ATR va lui aussi signer son « joli » contrat en Iran

Trop tard pour le bilan commercial de 2016. Mais mieux vaut tard que jamais… L’Iran et le constructeur aéronautique européen ATR devraient signer au cours de la semaine à venir un accord définitif sur l’achat par Téhéran de 20 avions court-courriers, a déclaré samedi un haut responsable iranien au journal économique français la Tribune. Il a précisé que le contrat sur les 20 avions représentait 400 millions de dollars (380 millions d’euros). ATR, dont Airbus et l’italien Leonardo sont coactionnaires (50-50), avait annoncé en février un accord provisoire sur une commande iranienne de 20 appareils ATR 72-600, assortie de 20 options, qu’il estimait alors à un milliard d’euros.

La Tribune rappelle que Téhéran a signé le mois dernier des accords avec Airbus et l’américain Boeing portant au total sur l’achat de quelque 180 avions. Il s’agit des plus gros contrats conclus par l’Iran avec des entreprises occidentales depuis la révolution de 1979.

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