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Zaim Bensaci, président du CNCPME : « Le développement économique reste tributaire d’une forte présence du tissu des PME/ TPE »

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La sortie médiatique du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à la chaine publique de télévision algérienne, notamment dans le passage relatif aux PME,  a, hasard du calendrier, coïncidé avec la programmation de l’Assemblée générale élective du Conseil national consultatif des PME (CNC/PME), ce matin à Bordj El Kiffan, mais reportée pour « des raisons administratives ».

Joint par téléphone, le Président de ce dernier, Zaim Bensaci, a bien voulu répondre à  nos questions liées à ce contexte bien particulier. A la question de savoir ce qu’il pensait du discours de Abdelmalek Sellal, notamment concernant le passage abordant les PME, Zaim Bensaci  a rétorqué qu’ « on ne peut qu’être satisfait de l’avancée notable enregistrée dans le domaine législatif et réglementaire, à travers la loi sur l’Investissement et celle d’orientation sur le développement de la petite et moyenne entreprise (PME), qui tire de son soutien à la création d’entreprises, sa principale force ».

En estimant que « l’Etat a, semble-t-il, pris conscience du fait que, à travers le monde, le développement économique reste tributaire d’une forte présence du tissu des PME et TPE. J’espère, toutefois, que la production nationale soit revue à la hausse, essentiellement à compter de la mise en place de la stratégie visant l’accompagnement effectif des PME, via les Fonds qui seront mis en œuvre et des avantages que ceux-ci sont appelés à apporter ».

Répliquant à notre interrogation sur les propos du Premier ministre qui a attribué la dette extérieure, estimée à 3 milliards de dollars, à des entreprises privées et non pas à l’Etat, notre interlocuteur avance qu’ « à vrai dire, la dette en question est minime. Et si jamais elle sera conséquente, espérons qu’elle le soit dans le cadre de la productivité et de la création de l’emploi, et non en matière de consommation interne des ménages issue des politiques d’importation ».

Il a souhaité enfin que « les technologies d’information et de communication (Tic) soient présentes en force au sein des entreprises, car elles sont les enjeux du futur et le gage d’une performance innovante ».

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