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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Interminables tractations entre pays de l’Opep : Les prolongations se jouent à Moscou

Tous les regards sont tournés désormais vers l’Opep. Les membres de cette organisation doivent se réunir demain à Vienne pour tenter de concrétiser un accord de réduction de l’offre, écrit ce matin Reporters.

En négociation depuis la dernière réunion extraordinaire d’Alger, cet accord s’apparente à un accouchement au forceps, tant il est difficile de concilier des producteurs aux ambitions diamétralement opposées.

Nonobstant certains signaux positifs qui se dégageaient du processus de négociation, l’incertitude règne encore en maîtresse des lieux, comme ce fut le cas lors de la réunion du 28 septembre dernier à Alger. Pour Reporters, le suspense dure depuis l’annonce d’un compromis à Alger. Il a été davantage alimenté par l’absence de positions claires de certains pays membres, dont l’Irak et l’Iran, qui s’agrippent sans relâche à leurs droits de ne pas contribuer à la baisse de la production.

Le Parc automobile compte à 8 millions de véhicules

Le parc national automobile s’élève à 8,4 millions de véhicules en 2016. 62% sont des véhicules touristiques a indiqué aujourd’hui, Boudjema Talai, ministre des Travaux publics et des Transport lors d’une conférence de presse au Forum El Moudjahid et reprise ce matin par El Watan. Selon le quotidien, il s’agit d’une moyenne de 1 véhicule pour 7 citoyens. M. Talai indique, par ailleurs que 53% de ce parc ont une moyenne d’âge de moins de 10 ans, alors que 37% ont plus de 20 ans. Le chiffre est en augmentation notable en comparaison avec les chiffres de 2015 dont le nombre était de 5, 6 millions véhicules également en hausse de 4,75 % (250 000 unités de plus) par rapport à l’année2014. Il faut noter que les prix des véhicules ont fortement augmenté ces derniers temps. Certains ont carrément doublé. Pour plus d’un, c’est la limitation des quotas qui a poussé les concessionnaires à augmenter leurs prix dans le but de porter à la hausse leurs bénéfices.

Habitat : Tebboune veut recarder son secteur

L’année 2017 sera marquée par «un recadrage» du secteur de l’habitat, selon les déclarations du ministre de tutelle, Abdelmadjid Tebboune, hier, lors d’une réunion avec les directeurs et cadres nationaux pour un bilan annuel, écrit le Soir d’Algérie ce matin. Cet inventaire poursuit le quotidien, intervient dans un contexte «particulier» de par les considérations financières imposées par la crise aujourd’hui, a rappelé le ministre. «Nos capacités budgétaires ont baissé de 50% cette année, c’est pourquoi nos dépenses seront recadrées», a-t-il ajouté sans donner le sens exact de «ce recadrage».

Toutefois, il affirme que «les programmes de logements prévus par le quinquennal du président de la République seront tous réalisés sans en laisser aucun, et ce, malgré les difficultés financières». Comment y parvenir ? S’interroge le Soor, Tebboune préconise «d’acheter et de travailler avec des partenaires locaux dans le BTP notamment». Il n’exclut pas également «la rationalisation de certaines dépenses jugées superflues comme celles, cite-t-il, liées au réaménagement des trottoirs tous les six mois, entre autres».

Venezuela: forte dévaluation de la monnaie qui atteint un seuil historique

La monnaie vénézuélienne a franchi hier un seuil historique en plongeant à plus de 3.000 bolivars pour un dollar sur le marché noir, alors que le pays est frappé par une grave crise économique.

Selon le site américain dolartoday.com, qui fait référence concernant le système de change non-officiel dans ce pays, le dollar s’échangeait contre 3,480.22 bolivars. Soit une dévaluation de 55% de la monnaie locale en un mois.

Il s’agit d’un nouveau seuil historique pour le bolivar, qui s’échangeait à 1.567,35 pour un dollar début novembre, précise le site américain qui rappelle que le Venezuela vit l’une des pires crises économiques de son histoire, asphyxié par la chute des cours du brut, source de 96% de ses devises. Son inflation, stimulée par les pénuries, est devenue totalement incontrôlable : elle devrait atteindre 475% cette année selon le FMI puis exploser à 1.660% en 2017.

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