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Voliris, propose son projet Natac, le transport de fret par dirigeable

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« L’Algérie recèle 2 kilomètres carrés de désert et est le deuxième producteur de hélium dans le monde : deux atouts suffisants pour qu’elle se dote du projet de navette aérienne de transport automatique de containers (NATAC)». Telle est, en résumé, la présentation donnée par Alain Bernard, Directeur de Voliris, à son projet Natac, lors d’une conférence au salon Logistical.

En ce qui concerne le premier atout, il dira « il est difficile et excessivement coûteux, en cet endroit, d’y construire des routes et, d’ailleurs, il ne sert à rien de le faire si on en fait pas usage régulièrement », ajoutant que, « la NATAC, destinée au transfert de fret par dirigeable hybride automatique,  peut y remédier. La contrainte pour les porte-conteneurs de se déplacer sur le sable, pourrait vite être comblée par cet objet volant ».

Se voulant rassurant, il déclara que « nous l’avons déjà testé en France, mais en modèle réduit, soit le 1/7ème de sa hauteur réelle : 11 mètres sur 80 mètres. ».

Poursuivant son intervention, Mr Bernard dira que, « le coût de l’appareil est certes cinq fois plus cher que le prix d’un camion, mais il l’est moins comparativement à la réalisation d’un km de routes : soit contre 1 euro par tonne par km contre 1 million d’euro par km réalisé ».

Evoquant le deuxième atout, le Directeur de Voliris a déclaré, « la principale composante de l’appareil est le hélium, et puisque l’Algérie est le deuxième producteur au monde, le problème ne devait pas se poser en termes de fourniture de cette matière ».

Pour Armand Siegel, responsable du Bureau d’études, « l’objectif est de se voir accorder, par les autorités algériennes, l’autorisation d’effectuer les premiers essais en grandeur nature », ajoutant que « sa conception a nécessité 8 ans de recherche, pour l’Afrique, l’Amérique du Nord, la Russie, et l’Australie, soit les pays où il y a peu de routes et une vastitude désertique ».

« Pour l’information, précise-t-il, il a une masse de 70 tonnes pour un poids de 40 tonnes. Il peut transporter la même charge utile, soit 30 tonnes, qu’un avion qui, lui, pèse 130 tonnes ».

Enfin, il dira « En détails : l’appareil est d’une portée aller-retour de 500 Km, avec une vitesse de 12O KM/H, sur une altitude de 3000 pieds. Il peut décoller avec 30 nœuds de vent maximum d’exploitation et survit jusqu’à 80 nœuds. Pour le contrôle de pression, il lui suffit de 400-2000 pascal, alors que nous évoluons dans un espace de  101 300 pascal, d’où sa caractéristique de ne pas se dégonfler, même si on lui tire dessus » a-t-il conclu.

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