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Mr Hidra Houari Boumedien, DG de Hidra Hydraulique : «Nous avons tout à gagner à travailler avec les russes »

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Rencontré au 6éme Salon international des fournisseurs de produits et services pétrolier  Hassi Expo, à l’occasion de la signature de la convention de  partenariat  avec la société russe REAM-RTI, Mr Hidra Houari Boumedien, DG de  Hidra Hydraulique est revenu sur la convention et le projet d’usine pour la fabrication des filtres spéciaux Intake Module qui devra être implantée dans deux ans à Tiaret. Il assure que les russes sont des partenaires fiables et peuvent apporter beaucoup.

Algérie-éco : Vous venez de conclure  aujourd’hui, à Hassi Expo une convention  de partenariat  avec la société russe REAM-RTI, voulez-vous nous préciser, les termes de ce partenariat ?

Mr Hidra Houari Boumedien : C’est une convention de partenariat pour la commercialisation de filtres entre notre entreprise Hidra hydraulique (Algérie)  et REAM-RTI (Russe), nous allons pendant deux ans commercialiser des filtres Intake module, c’est une technologie qui n’existe nulle part excepté en Russie. Il s’agit de filtres spéciaux de fond de puits avec des éléments filtrants sur la base de technologie d’une matrice perméable de fil en métal pressé (FMP). Dans un premier temps, nous envisageons de  commercialiser le produit, le temps de monter une usine à Tiaret où les autorités publiques nous ont assuré de leur soutien et de l’octroi d’un terrain industriel. S’agissant du domaine de fabrication des équipements hydrauliques, nous sommes les premiers en Algérie à nous lancer dans la fabrication des vannes hydrauliques. L es autorités de la ville de Tiaret nous ont facilité  la tache afin de lancer notre projet dans les meilleures conditions.

Nous sommes en train d’assurer la formation des effectifs, nous avons deux ingénieurs en Allemagne et un autre au Canada, spécialisés en génie mécanique et l’autre en hydraulique.  Parallèlement au projet, nous voulons aider les jeunes on veut importer pendant deux ans, le temps de lancer l’usine pour la production locale.

Pourquoi cette technologie russe ?

Nous avons convaincus  les russes pour venir en Algérie. Ce projet  a muri à la suite de notre déplacement en compagnie du Premier ministre en Russie, avec la délégation du FCE et la CACI qui ont joué un grand rôle pour nous faciliter la démarche. Concernant cette nouvelle technologie, ces filtres ont la particularité d’avoir une longue durée de vie et d’épuration supérieure aux filtres qui existent actuellement sur le marché. Parmi leurs avantages, la réduction des coûts et l’efficacité optimale dans le traitement des eaux, du pétrole, GPL, les eaux de mer, les eaux usées, etc, allant  jusqu’à 97 % de purification. Nous avons rencontré des responsables de l’Agence nationale des barrages et des transferts pour leur expliquer ce concept et discuté avec des ingénieurs de l’Agence, ils nous posé plein de questions notamment sur les procédés et ils semblaient très intéressés.

Introduire une nouvelle technologie n’est pas chose aisée, avez-vous rencontré des obstacles ?

Non, les autorités sont prêtes à nous aider et à nous faciliter  la mission qui est d’offrir un procédé efficace et innovant car il s’agit d’une industrie qui nous ouvrira les portes des marchés de l’Afrique puisque nous avons réussi à négocier la représentation exclusive de la société russe en Algérie et en Afrique.

Parlez-nous de votre entreprise ?

Hidra hydraulique est spécialisée dans  la fabrication des équipements hydrauliques pour des stations d’épuration hydrauliques et la vente de tous type de filtres spéciaux. Nous avons été les premiers à fabriques des vannes hydrauliques en Algérie. Nous disposons de trois ateliers de fabrication, à El Hamiz, Khemis el Khechna et Tiaret.

Une telle technologie qui n’existe qu’en Russie, nécessite la qualification dans ce domaine pointu, avez-vous un programme de formation dans ce sens ?

Je vous remercie pour votre question car elle me permet de lancer un appel aux jeunes pour s’impliquer dans la formation des équipements hydrauliques. J’ajouterai que les jeunes qui veulent  se former et travailler dans ce domaine, qu’il me contacte et ils sont les bienvenus. Nos portes leur sont ouvertes.

Pensez-vous qu’il faille aller vers plus de coopération avec la Russie ?

Nous avons de très bonnes relations avec les russes et je peux vous dire que toutes les conventions signées avec les Russes nous sont largement profitables en tant qu’opérateurs économiques. Nous avons tout à gagner à travailler avec les russes.

Entretien réalisé par Fatma Haouari

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