AccueilLa uneL’Algérie en phase de devenir le premier pays africain exportateur de ciment

L’Algérie en phase de devenir le premier pays africain exportateur de ciment

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Le groupe ETRHB Haddad ambitionne de réaliser une production de 10 millions de tonnes de ciment par an. L’annonce a été faite par le P-dg du groupe M. Ali Haddad, indiquant qu’il s’agit de la réalisation de deux grandes cimenteries. C’est la wilaya de Relizane qui abritera le premier projet consistant à développer une capacité de 6 millions de tonnes annuellement, pour un coût de réalisation de l’ordre de 65 milliards de dinars.

Parallèlement, la seconde cimenterie sera implantée dans la wilaya de Djelfa, et sera crée à travers un partenariat avec deux opérateurs, algérien et chinois, et aura pour objectif de produire 4 millions de tonnes par an.

Il s’agit pour le groupe de porter l’Algérie du statut d’importateur à celui d’exportateur, et par conséquent, contribuer concrètement à la relance de la production nationale et à l’allégement de la facture d’importation.

Il est à rappeler que la production globale de ciment actuellement avoisine les 19 millions de tonnes pour une demande de 22 millions de tonnes. Elle est assurée par les cimenteries du groupe industriel GICA/public, avec la production de douze cimenteries, auxquelles s’ajoute celle des deux cimenteries du groupe Lafarge.

A cela s’ajoute la cimenterie de Biskra issue de la joint-venture entre l’operateur algérien Abdenour Souakri et le groupe Lafarge, avec une production de 6 millions de tonnes par an, pour porter la capacité additionnelle à 28 millions de tonnes par an.

Au demeurant, le sac de ciment de 50 kg est toujours cédé à plus de 900 DA, et ce malgré un prix sortie d’usine ne dépassant pas les 400 DA, il est clair que si tous ces projets se réalisent, la concurrence ne laissera plus de place à la speculation, selon les observateurs.

Par ailleurs, ces réalisations feront de l’Algérie, le premier exportateur africain de ciment, en 2017, une position qui lui confère l’opportunité de s’ouvrir sur les marchés internationaux, et d’y être présent d’une façon significative. Et ce en plus de l’impact qu’auront ces réalisations sur le processus de sortie de la dépendance des revenus pétroliers

 De son coté le ministre de l’industrie et des mines Abdesselem Bouchouareb, avait annoncé à partir d’Adrar « L’année 2017 sera celle de la fin de l’importation par l’Algérie du ciment, à la faveur des cimenteries réalisées ou en voie de l’être, à travers différents régions du pays, dont la capacité de production globale annuelle devrait  atteindre les six (6) millions de tonnes »

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