AccueilInterviewsAhmed Mazouz, PDG du Groupe Mazouz à Algerie-éco: « Nous visons la Chine»

Ahmed Mazouz, PDG du Groupe Mazouz à Algerie-éco: « Nous visons la Chine»

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Ahmed Mazouz, patron du groupe éponyme actif dans l’agro-alimentaire, le médicament, l’automobile, veut internationaliser la marque de ses jus de fruits gazéifiés N’gaous. Rencontré à l’occasion du Salon international de l’alimentation à Paris (SIAL), M. Mazouz, a bien voulu nous faire part de ses projets. Son groupe fixe comme cible principale : la Chine.

Qu’attendez-vous d’un salon comme le SIAL ?

C’est, pour N’gaous, notre première participation au SIAL. Notre objectif principal est clair : continuer d’internationaliser la marque. Nous sommes déjà présents dans 14 pays, nous voulons l’être dans 35 à 40 pays d’ici la fin 2017.

Où êtes-vous déjà présents et quelle est votre nouvel horizon ?

Nos plus gros marchés sont en Afrique (Tunisie, Libye, Côte d’Ivoire, Sénégal, Gabon…), en Europe notamment en France, au Canada. Nous visons maintenant surtout le Chine et son marché de près d’1 ,5 milliard d’habitants. C’est bien sûr un grand travail d’entrer sur le marché chinois, mais je m’y suis rendu plusieurs fois et nous faisons un travail de fond. Nous pensons pouvoir démarrer avec au moins 2000 tonnes d’exportations en Chine, puis monter en puissance. A titre de comparaison, nous exportons aujourd’hui en France 70 containers de 20 tonnes, soit 1400 tonnes de jus (avec pour ambition 4000 tonnes fin 2017).

Comptez-vous faire évoluer vos produits et dans quelles directions ?

Notre recette a été élaborée dès 1979 : un produit 100 % algérien, à base d’oranges et d’abricots, donc des boissons fruitées et gazéifiés. Nous allons sortir dans trois mois un produit sans sucre ajouté, donc 100 % naturel. Nous sommes sensibles aux demandes des différents marchés et aussi au fait qu’il y a malheureusement trois millions de diabétiques en Algérie.

Nous allons aussi lancer d’ici six mois de nouveaux produits et être bientôt la seule entreprise à fabriquer notre propre concentré de jus, grâce à la grande conserverie que nous construisons, en partenariat avec des Allemands, à Sétif, sur 200 000 m2 dont 100 000 m2 couverts.

Le SIAL présente aussi cette année les équipements pour l’agro-alimentaire. Quelles sont les perspectives de telles filières en Algérie ?

Pour nos cuves en inox, notre fournisseur principal est algérien, c’est Cominox. Mais pour le reste des outillages, nous nous adressons actuellement aux spécialistes étrangers, essentiellement les Allemands et les Suédois.

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