AccueilEntreprises-ManagementN’gaous lancera bientôt une boisson fruitée sans sucre ajouté

N’gaous lancera bientôt une boisson fruitée sans sucre ajouté

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Le Salon international de l’alimentation (SIAL) de Paris qui a ouvert ses portes dimanche 16 octobre et ce jusqu’à demain est un rendez-vous incontournable des acteurs de l’industrie agroalimentaire. Le salon accueille 7000 exposants de 104 pays. L’Algérie y participe avec une trentaine d’entreprises dont la présence la plus remarquée est sans conteste, celle des groupes Cevital, Ngaous , Ifri,  Soummam et Amor Benamor qui ont présenté à l’occasion leurs produits en réservant des stands particulièrement importants.

Le SIAL de Paris, l’un des plus grands salons mondiaux du secteur, a consacré un bâtiment complet aux quelque 600 sociétés chinoises présentes cette année à Paris. Le marché chinois d’1,35 milliard d’habitants, avec des consommateurs très attirés par la qualité des produits étrangers, a un pouvoir d’attraction maximal.

Souvent baptisé de « plus grand supermarché du monde », le SIAL Paris se tient tous les deux ans et a donné naissance à quatre autres salons professionnels, membres du réseau SIAL Network, en Chine, dans les Émirats arabes unis, au Canada et au Brésil.

Outre la France et la Chine, les plus gros contingents d’exposants sont l’Italie, la Turquie (quelque 350), l’Espagne, l’Inde. L’Egypte a plus de 100 sociétés présentes. Parmi les pays du Maghreb, le Maroc est le plus présent (80), devant la Tunisie (55) suivie de l’Algérie.

Des produits plus naturels et plus sains, notamment avec moins de sucres et de graisses ajoutées. La SIAL s’est ouvert au moment où Pepsico a annoncé la réduction considérable de la part de sucre, de gras et de sel dans ses boissons et ses snacks, comme l’avait fait Coca Cola auparavant. Côté algérien, N’gaous lancera dans trois mois sa première boisson fruitée sans sucre ajouté, dans un pays où le diabète est un mal endémique.

De nouvelles innovations dans les produits à protéines végétales destinés à réduire la consommation de viandes. La tendance se développe dans un monde qui considère, année après année, que la production de protéines animales ne suffira pas à subvenir aux besoins.

 Aujourd’hui, on estime que 18 % de la population mondiale utilise 60 % des protéines animales, une proportion qui n’est pas extrapolable aux 9 milliards d’habitants de la planète attendus d’ici 2050. D’où le traitement de plus en plus diversifié d’un large éventail de céréales et de plantes diverses, donnant lieu à une imagination sans limites  : de la farine de chia, une plante utilisée autrefois par les civilisations pré-colombiennes, des préparations à base de maïs, de pomme de terre et de riz pour remplacer les farines de blé, des protéines de tournesol, des substituts de viande à base de protéines de pois, de soja, de quinoa ou de lentilles, des céréales en boudin, des algues biologiques, etc, etc. Une marque a adopté un nom révélateur : « boucher vert » !

Beaucoup de ces produits nouveaux sont sans gluten, pour éliminer des risques d’allergie.

La qualité est une préoccupation croissante, notamment en Russie et en Chine, marqués par divers scandales alimentaires récents. Ce souci des consommateurs est généralement favorable aux produits importés supposés mieux contrôlés.

Le SIAL 2016 a comporté également un espace consacré aux matériels de l’industrie agro-alimentaire, signe de l’intégration de plus en plus poussée des filières amont et aval. Là aussi, l’imagination est au pouvoir, avec des machines classiques ou dotées d’équipements numériques sophistiqués : des trancheurs très fins de viandes, des revêtements anti-usure adaptés au contact alimentaire, des laveurs de végétaux équipés de systèmes de désinfection par rayons UV, des trieuses de fruits et légumes capables de calibrer très précisément les produits.

A noter que le SIAL a coïncidé avec la journée mondiale de l’alimentation parrainée par l’ONU, avec pour thème cette année l’anti-gaspillage. Selon la FAO, 1,3 milliard de tonnes de nourriture, soit un tiers de la production alimentaire destinée à la consommation humaine, sont perdues chaque année dans le monde. Ces pertes peuvent intervenir en bout de chaîne, au niveau de la consommation, ou en amont, quand des productions entières pourrissent faute de filières suffisantes de transformation.

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