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Export : ALGEX et CMA/CGM veulent booster l’activité

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Logistique, transport, et facilitation de passage des marchandises, ont été les axes principaux débattus aujourd’hui, lors des 1eres rencontres interprofessionnelles pour l’optimisation de la logistique et du transport maritime à l’export, organisées conjointement par Algex (l’agence nationale de promotion du commerce extérieur) et CMA/CGM, sous le thème « Le transport Maritime à l’export des produits agricoles et agroalimentaires, schémas pratiques, réseaux, et solutions ».

Pour M.Chitti, Dg d’Algex, le plus important est « De faire le point sur la situation actuelle du transport maritime, et y apporter les solutions adéquates aux entreprises, pour leur permettre de pénétrer les marchés étrangers ». C’est précisément, à ce niveau que ces solutions doivent  intervenir, notamment en matière de réduction des coûts, de diversification de l’offre, et surtout la réduction des délais d’acheminement des produits. Ceci étant, ces premières rencontres ont eu à explorer des pistes à l’export vers la Russie, le moyen orient et l’Afrique de l’ouest.

A cet effet, le directeur commercial CMA/CGM Algérie, Karim Jennane évoque les principaux points névralgiques de l’activité d’ordre intersectoriel. Il s’agit sur le terrain, « d’alléger les services douaniers, bancaires, logistiques ».

Cependant, outre, les obstacles logistiques, l’autre faille de l’activité demeure toujours, le passage des marchandises par des plates-formes de transbordement, ce qui amplifie le temps d’acheminement et par conséquent le coût. A cela s’ajoute, les contraintes imposées par les délais d’emmagasinage, et de surestaries , dans le sens, où l’exportateur algérien doit  lorsqu’ il utilise un conteneur CMA/CGM, déposer un chèque de garantie couvrant la totalité de la durée de l’utilisation du conteneur qui avoisine les 250 000 Dinars, soit presque le prix d’un conteneur neuf.

A ce sujet Ali Bey Nasri, président de l’Anexal, estime qu’actuellement les prix appliqués à l’acte sont  très pénalisants «Il faut savoir que nous sommes plus cher de 22% à l’exportation par rapport aux pays concurrents, et en matière de délais, c’est 30 à 40% plus lent ».

« C’est pour cela, a-t-il dit, que le ministère du Transport doit maintenant diagnostiquer toutes les compagnies maritimes, pour voir leurs pratique des prix, et comment régler l’obstacle des plates-formes » explique M.Nasri qui n’a pas manqué de lancer un appel aux responsables de CMA/GCM, pour « une réduction de 50% des frais relatif aux opérations d’exportation ». De leur coté les opérateurs  économiques présents, ont exhorté, les responsable du groupe sur « l’option de réalisation de ports sec, afin de désengorger les ports humides »

En somme, pour les observateurs, du moins ceux que nous avons rencontré, l’acte d’exporter croule toujours sous les affres de la bureaucratie, et les lenteurs administratifs, et demeure extrêmement coûteux, et n’arrive pas à dépasser la barre des 1%.

Ils dénoncent notamment, le déséquilibre flagrant et avantageux pour le secteur de l’importation. D’autre part, le système bancaire, l’absence de bureaux de changes, et d’une cotation conséquente des produits algériens en bourse restent les points les plus négatifs de l’activité.

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