Confrontée à la crise, Air Algérie veut se transformer
La concurrence pose des problèmes à Air Algérie, et son PDG l’a clairement exprimé hier sur la radio comme le rapporte TSA. « Air Algérie n’a plus le monopole du transport. Il y a 22 compagnies concurrentes sur le sol algérien », a expliqué son PDG Mohamed Abdou Bouderbala, ce dimanche 16 cotobre, sur les ondes de la radio nationale. Pour y faire face, écrit Tout sur l’Algérie, la compagnie a besoin de diversifier son activité et de développer sa présence sur le continent africain car le manque de compétitivité de la compagnie est dû, selon son PDG, à un environnement changeant et aux pressions concurrentielles auxquelles s’ajoute la dépréciation de la monnaie nationale. D’après Mohamed Abdou Bouderbala, reprit par le site d’actualités en ligne, ce contexte a provoqué une diminution du chiffre d’affaires de la compagnie qui a par ailleurs vu ses dépenses augmenter.
Immobilier : Le promoteur M’hamed Sahraoui perd son agrément
L’Expression nous apprend ce matin que le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville a annoncé le retrait de l’agrément au promoteur immobilier M’hamed Sahraoui.
D’après le quotidien, la commission d’enquête mise en place par le ministère s’est déplacée sur le lieu du sinistre où elle s’est enquise du dossier administratif et technique de la Société de promotion immobilière (Sopiref) et d’un projet immobilier jouxtant l’immeuble qui s’est effondré et relevant de la promotion Immo Hat. Selon les résultats de l’enquête, la Sarl Sopiref, dont M’hamed Sahraoui est gérant ne dispose pas de permis de construire. Le promoteur a été mis en demeure par les services techniques de la commune en date du 4 septembre 2014 après lui avoir adressé trois procès-verbaux de contravention, explique l’Expression.
La rénovation très coûteuse de l’hôtel El Aurassi
Le Soir d’Algérie revient ce matin sur le rapport de la Cour des comptes qui s’interroge sur le coût exorbitant de la rénovation de l’hôtel El Aurassi. Cette rénovation a été décidée et engagée en 1999 avec pour objectif la mise en conformité de l’établissement aux normes de sécurité des biens et des personnes et aux standards internationaux d’hôtel cinq étoiles, écrit le journal qui précise que l’opération, qui a débuté à cette date par le lancement d’un appel d’offres, a donné lieu au choix de l’entreprise allemande Fischer Bau pour un montant de 45,4 millions d’euros. Le contrat n’a pas été signé à cause de la faillite de cette entreprise. Mais, la gestion défectueuse du projet, relancé quatre ans après, a engendré d’énormes surcoûts estimés à 75 millions d’euros précise-t-on dans le rapport d’un contrôle effectué par la Cour des comptes en 2014. Un coût inexpliqué d’après le quotidien qui détaillé les recommandations de la Cour des comptes.
La crise se poursuit chez PSA
Le groupe PSA (Peugeot Citroen) pourrait recourir en 2017, et pour la quatrième année consécutive, à des départs volontaires et à d’autres mesures pour éviter des « plans collectifs de licenciements économiques avec phase contrainte », selon un document interne consulté lundi par l’Agence France Presse confirmant en partie une information de franceinfo.
Selon les Echos, côté départs, la direction mise sur une hausse des « mobilités externes sécurisées » (projet professionnel vers un autre employeur, congé de reclassement ou de transition professionnelle, etc.), espérant convaincre « au moins 1.025 salariés » contre 650 espérés en 2016. En revanche, poursuit le magazine économique, elle n’envisage que 983 « congés seniors » l’année prochaine, là où près de 1.600 étaient attendus en 2016.
