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Baromètre du FCE : Dégradation quasi-totale de l’activité économique

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L’enquête mensuelle du FCE pour le mois de septembre révèle un net recul de l’activité économique dû essentiellement à une baisse substantielle des commandes publiques, qui se sont raréfiées suite à la chute drastique des ressources financières ayant entraîné l’arrêt de nombreux projets.

Selon le rapport d’enquête dont nous avons obtenu une copie, la détérioration de l’activité économique affecte tous les secteurs et n’épargne que celui de l’industrie agroalimentaire qui affiche une cadence soutenue naturelle en cette saison particulièrement productive.

C’est ainsi que le rapport  du FCE affirme que « l’indice de confiance globale (tous secteurs économiques confondus) pour le mois de septembre 2016 est de -17. Cet indice était, à +1 en juin mais s’est dégradé en Juillet pour atteindre -10 ». L’enquête s’alarme d’un effet boomerang de la politique d’austérité qui touche l’activité économique.

On précise que  « la dégradation entre  juillet et septembre atteint donc 7 points ». Expliquant  avec force détails, les causes qui ont concouru à une telle situation, le document les énumère en plaçant en pole position, la baisse des commandes publiques estimant que « cette chute brutale et significative est due essentiellement à un carnet de commande en berne qui a diminué de 18 points qui passe de -18 en juillet, à -36 en septembre. Pour cet indice 43% des entreprises estiment qu’il a baissé et pour 49% d’entre elles, il est resté stable ».

L’autre problème réside également dans « un niveau des stocks très élevé soit +7 en septembre, qui augmente donc de 6 pts par rapport à juillet où il était, à+1 ». Le rapport du FCE mentionne « des prix des matières premières qui ont fortement augmenté pour 62% des répondants ou au mieux sont restés stables pour 34% d’entre eux ».

Le BTPH, au creux de la vague

Le secteur du BTPH est particulièrement touché par la dégradation et se trouve dans une zone rouge. Selon l’enquête « concernant le BTPH, les prix accusent une hausse de 71% et pour 24% les prix sont restés stables ; on relève 73% de hausse, de 27% stable pour l’Industrie et 60% de hausse, 33% stable pour les services ». Néanmoins, le rapport  relativise en tempérant un tant soit peu, cette dégradation économique, dans le secteur agroalimentaire qui se démarque du lot en indiquant que « les indices par secteur d’activité, on constate une dégradation dans tous les secteurs économiques à l’exception notable du secteur agroalimentaire (IAA) qui affiche des indices très performants compte tenu notamment de la saisonnalité de cette activité qui atteint son optimum en été ».

Pour ce qui est de l’indice du secteur agroalimentaire, « il  passe de la zone négative en juillet où il était à -16 à +11 en septembre soit une augmentation de 27 points. Par contre pour les autres secteurs les indices se sont dégradés ».  C’est ainsi que «  l’indice de l’Industrie (Hors IAA) passe de -11 en juillet à -12 en septembre soit une dégradation de 1points ».

Quant à celui des Service, « il affiche une valeur -8 au mois juillet et -20 en septembre, soit une dégradation de 12 points ».  S’agissant du BTPH, il affiche, -12 en juillet à -20 en septembre, soit une baisse de 8 points ».

Par région, l’activité du Centre semble plus résiliente selon les conclusions de l’enquête « elle passe de -9 en juillet à -11 en septembre, soit -2 points seulement alors que celle de l’Ouest où la situation semble la plus délicate passe de -11 à -22 soit -11 points et celle de l’Est de -17 en juillet à -26 en septembre soit -9 points ».

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