Le Salon Sipsa-Sima a aussi, outre ce qui a été rapporté dans nos articles précédents, eu sa particularité écologique. Quelques exposants ont fait dans l’agro-écologie. El Benna Dialna, Torba ont été les stands les plus visités. Les odeurs des plats traditionnels qui s’en exhalaient n’ont pas laissé indifférents les milliers de visiteurs que comptait cette manifestation de 4 jours.
Dar Lahlou spécialisée dans le couscous, plat traditionnel qui illustre souvent l’Identité algérienne, relève de jour en jour le défi de redorer le blason de techniques traditionnelles inhérentes à la gastronomie du bien-être. Mais ils n’étaient pas les seuls.
Eurl B et V El-Hidhab de la wilaya de Sétif a eu également son mot à dire notamment dans le très épineux volet de la préservation de la santé publique. Importateur de ClinoPlus, un détoxifiant de mycotoxines, organismes cancérigènes produits par le champignon mais aussi par le soja et le maïs que l’Algérie importe à coups de millions de DA. ClinoPlus mais aussi ClioNomi, Clinopak, une gamme provenant de la Turquie, destinée à l’alimentation de la volaille, du bovin et de l’ovin, constitue la partie bio du Salon.
A raison de 8000 DA pour deux mois d’utilisation sur un espace de 400 mètres carrés, l’offre parait abordable pour les éleveurs. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, Bachir Aissaoua, gérant de cette société, vise la généralisation de l’usage de ses produits dont l’impact sur la santé des consommateurs n’est que bénéfique. D’autant que les Algériens sont des grands consommateurs de poulet de chair, et, à un degré moindre, de la viande ovine et bovine. C’est dire que la dangerosité n’est pas aussi loin qu’on le croit.
