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Loi de finances 2017 : Evolution de l’économie nationale, et des principaux agrégats macroéconomiques et financiers

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Adoptée mardi passé par le conseil des ministres, la loi de finances 2017 prévoit une élaboration du cadrage  macroéconomique et financier pour la période 2017 -2019, basée essentiellement sur l’évolution, de la croissance mondiale, et sur l’évolution de la demande en produits d’hydrocarbures.

Principaux agrégats macroéconomiques

 A cet effet, pour cette période, le volet des principaux agrégats macroéconomique et financier de l’économie nationale, se composerait d’un prix de référence du baril de pétrole à 50 dollars, avec une évolution à 55 dollars en 2018, et 60 dollars en 2019. A cela s’adosserait un taux de change de l’ordre de 108 dinars pour un dollars,  d’un taux d’inflation stabilisé à 4,0% en 2017 avec un maintien en 2018/2019. Pour sa part, la dépense publique connaîtra un plafonnement sur toute la période, et aura le rôle de maintenir l’équilibre entre la dépense de l’investissement, et la maîtrise de la dépense de fonctionnement. En outre, les recettes fiscales hors hydrocarbures, connaîtront une hausse de 11%, et ce, en réaction à l’évolution de la base fiscale, et la maîtrise du recouvrement. En ce qui concerne l’évolution de la croissance économique, elle connaîtra une fluctuation en dents de scie, passant à 3,9% en 2017, pour un repli de l’ordre de 3,6% en 2018, pour se hisser à hauteur des prévisions pour 2019.

Evolution de l’économie nationale, prévue pour 2017/2019

Par ailleurs, l’évolution de ces agrégats pour la période 2017/2019 marqueront précisément l’évolution de l’économie nationale pour cette période, avec une toile de fonds basée sur une dépense publique de 7000 milliards de dinars, avec une prévision de baisse en termes nominaux de l’ordre de 6800 milliards de dollars, soit un recul de 12,2%.

Exportations et importations

Ceci étant, la LF2017, prévoit en matière d’exportations d’hydrocarbures, une progression de 3,6% en 2017, pour 3,2% en 2018, et 4,9% en 2019. Soit un total recette sur le période 2017/2019 de l’ordre de 35 Mrds de dollars en 2017, de 40,1 Mrds en 2018, et 45,6 Mrds en 2019, selon l’évolution du prix du baril du « Sahara Brent » suscitée. A cela s’ajoutera une facture  d’importation des marchandises  CAF , en perpétuelle baisse, après la mise en place des mesures d’encadrement des importations. Soit une courbe indiquant une facture de 545,6 milliards de dollars pour 2017, de 44,2 Milliards de dollars pour 2018, et 42 milliards de dollars pour 2019.

La Balance commerciale

Cette évolution des exportations et et des importations impactera la balance commerciale, par un déficit de l’ordre de 6,2 milliards de dollars en 2017, pour se stabiliser à 0,3% en 2018, et finalement enregistrer un solde positif en 2019 de l’ordre de +7,9 milliards de dollars.

La balance des paiements

 Sur 27 mois d’importations de biens et services, la balance des paiements prévue pour la période 2017/2019, indiquera des soldes évoluant de -11,2 milliards de dollars en 2017, à -5,4milliards de dollars en 2018, pour un redressement à 11,01 milliards de dollars en 2019.

La croissance économique

Hors hydrocarbures le PIB évoluera sur une situation réelle en fin d’exercice 2016 à 3,7%. Résultat de la répartition des évolutions positives de la production pétrolière, et du ralentissement des volumes des secteurs hors hydrocarbures, ces évolutions décroiseront en  2018  à 2,9% pou reprendre en 2019 un niveau de croissance de 6,1%. Pour sa part le PIB évoluera sur le rythme d’une courbe croissante, indiquant en valeur nominale, 19 398 milliards de dinars en 2017, 20 941 milliards de dinars en 2018, et 22 631 milliards de dinars en 2019

Les finances publiques

A ce titre, le solde global du Trésor représentera -6,7% du PIB en 2017, pour un montant de – 1 297,7 Millards de dinars, un déficit qui s’estompera progressivement en 2018 et 2019, pour afficher respectivement un taux de -5%, et -1,9%. De leurs coté les recettes budgétaires connaîtront une hausse de 12,7%, pour s’établir en 2017 à 5 635,5 milliards de dinars. En outre, les revenus de la fiscalité hors hydrocarbures seront susceptibles de passer de 2 563,4 milliards de dinars à 2 845,4 milliards de dinars en 2017, accusant une progression de l’ordre de 11 %

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