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Premier impact de l’accord OPEP d’Alger : Réduction de 0,7% de la production mondiale de pétrole

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La production mondiale de pétrole vient d’accuser un recul de l’ordre de 0,7% ce vendredi, selon  les déclarations d’ Ekaterina Trofimova, directrice de l’agence russe de notations AKRA, à l’agence Reuters. Elle considère que c’est le premier impact de la réunion de l’Opep à Alger, affirmant que cette baisse n’impactera pas réellement les prix du baril, mais contribuera à les maintenir au niveau actuel. Sur le même sillage la directrice de l’agence AKRA, estime que l’accord d’Alger aura un impact limité sur la volatilité des prix, d’autan plus qu’une augmentation des prix permettra aux USA de réactiver leurs production, et ce au risque de voir à nouveau les prix du baril piquer du nez.

Par ailleurs, l’accord d’Alger s’est soldé par la décision de réduire la production mondiale entre 32,5 millions de baril par jour, et 33 million, à ce titre l’OPEP reprend son rôle  de distributeur de quotas pour chaque pays membre.

 Pour les observateurs, c’est précisément à ce niveau que réside toute la problématique de la sensibilité du marché, et la gestion de ses fluctuations. Ils considèrent, que du fait que l’OPEP n’intervient qu’à 30% de la production mondiale, et devant la dernière position de la Russie, qui vient d’annoncer son intention à garder les mêmes niveaux de production. Il est clair que la course pour le leadership est belle et bien lancée. Il ne s’agit plus de réguler le marché, car combien même l’OPEP fixerait la production de ses pays membre, et combien même l’Arabie Saoudite réduira sa production à hauteur de celle du mois de janvier passé, il n’en demeure pas moins que 70 % de la production lui échappent totalement. A ce titre, les ombres d’une cohabitation OPEP/non OPEP commencent à se profiler, au vu des dernières données du marché.

Néanmoins, les faits sont là, au demeurant même si le marché pétrolier s’est exprimé entre le mois d’aout et septembre  à travers une courbe en dents de scie. Passant d’une production de 33,60 millions de barils en septembre, contre 33,53 millions en aout, selon un sondage de Reuters. Il va sans dire, qu’une réduction de 0,7% en octobre, n’exprime probablement pas un impact considérable de l’accord d’Alger, mais pourrait en être une retombée. Et pour cause, ce dernier a eu à l’unanimité le mérite d’avoir rassembler tous les acteurs du marché, et recouvert le dialogue, qui certainement connaitra des avancées lors des prochaines rencontres.il est toutefois indéniable que depuis l’accord d’Alger, les cours du Brent ne sont pas redescendu de la barre des 50 dollars, partant de 50,01 dollars le lendemain de la réunion d’Alger, pour afficher une fourchette de 50,70 et 50,80 dollars en fin de journée.

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