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Inauguration du SIPSA-SIMA, du 4 au 7 octobre à la SAFEX: L’expérience américaine pour des visées d’exportation agricole

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Placé sous le slogan « la passion nous anime et la qualité nous réunit », le Salon international SIPSA-SIMA, dont c’est la première édition sous cette appellation, a ouvert ses portes, ce matin, en présence des responsables de la Fondation Filaha Innove, organisatrice de l’événement, Hadj Mohamed Alioui, SG de l’UNPA, de l’Ambassadrice des USA en Algérie, Joan A.Polaschik, et du président d’Algéro-USA Business Council, Smail Chikhoune.

Dans son allocution, d’ouverture, le Dr Amine Bensemmane, a déclaré que « Le souci de diversifier l’Economie nationale a buté sur un déficit énorme en main d’œuvre qualifiée en matière d’agriculture, secteur appelé à y jouer un rôle prépondérant. D’où l’urgence d’une mécanisation de la production agricole ».

Ajoutant que « Le Salon vise justement cette dernière en mettant l’accent sur la valorisation du machinisme agricole et la mise en relief des moyens inhérents à son perfectionnement pour de meilleures performances. L’accent a été mis sur l’agroéquipement, principalement sur les nouveautés inhérentes aux spécificités agricoles, du lait et de la viande en tète, avec la perspective de leur développement à l’horizon 2020. »

Pour sa par, Hadj Alioui a mis en relief les efforts du développement agricole sous le règne du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « qui se sont traduits par le renforcement de l’irrigation de 2 millions HA de terres agricoles, opération soutenue par des experts internationaux. ». Parmi les résultats, il cite « la plaine de Berezina, un modèle du genre », alors que dans le registre des priorités, Alioui revient sur « les filières de la céréaliculture et du lait comme filières-clés du renouveau agricole. ».

D’ailleurs c’est qui ce a retenu l’intérêt des Américains en Algérie. Selon Laura A.Polaschik, « A ceux-ci on peut ajouter la pomme de terre et la viande bovine, filières pour lesquelles les Américains sont venus en force. 22 compagnies, brevetées,  capitalisant une expérience en la matière. La venue des compagnies à ce Salon aussi s’inscrit dans le cadre d’un transfert technologique dont auront à bénéficier les agriculteurs algériens. ». Un déplacement pris hautement au sérieux, comme tient à le préciser l’Ambassadrice « en témoignent l’appui du Service agricole et celui du Département du commerce. »

Un programme riche et varié 

Evénement international, le Salon devra drainer, selon les prévisions des organisateurs, 20 000 visiteurs. Coté participation, on table sur 600 exposants venus de 25 pays, dont 22 exposants (déjà cités) des USA. Outre l’exposition qui devra se conclure par une multitude de partenariats, une partie animation est au menu du programme, comportant une Ferme de lait, un stand valorisant les produits du terroir « Label Dielna » et une exposition de  jeunes agriculteurs porteurs de projets venus de 12 wilayas.

Selon les organisateurs, « le Salon a pour objectif de répondre aux besoins formulés par l’agriculture, essentiellement dans son but de se mettre aux normes internationales, tout en préservant les spécificités du terroir. A savoir « les Bâtiments d’élevage, matériels et équipement d’élevage, méthanisation, génétique, Productions et santé animales, Elevage avicole, Elevage bovin (lait et viande), Elevage caprin, Elevage cunicole, Elevage ovin, Aquaculture, Traction, Travail du sol, Serres, Traitement des plantes, Intrants, Fertilisants, Engrais, Nutrition végétale, Semences, Plants, Irrigation, Récolte, Manutention, transport, remorques, Stockage, Pièces & composants, Nouvelles technologies, Horticulture. ».

Comme étape suivante à cet  objectif, il sera, selon ce qui a été recueilli auprès des participants, procédé à « la mise en œuvre du volet exportation ». D’ailleurs beaucoup d’entre eux ont formulé le projet d’exportation. Pour l’exemple, on peut citer la COMPAGNIE ALGERIENNE TRADING MITIDJA (CATM TRANS), qui recèle un potentiel d’agrumes, pêches-nectarines, pommes, semences de pommes de terre, devant être acheminés vers le marché européen. La société se targue d’une production dépassant tous fruits confondus les 1500 tonnes.

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