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Entreprenariat :Difficulté d’identifier des projets en Algérie

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ANIMA publie un document stratégique qui étudie les programmes d’appui à l’entreprenariat dans cinq pays méditerranéens dont l’Algérie. Le document stratégique souligne la difficulté d’identifier des projets de haute qualité et le besoin d’un soutien sur mesure pour inspirer les jeunes et renforcer leurs capacités dès le plus jeune âge, selon ANIMA.

Il met aussi en lumière les bonnes pratiques pour accompagner étudiants, aspirants à l’entreprenariat et fondateurs de start-ups, et ce tout au long de l’aventure entreprenariale. Passant en revue les principales politiques mises en œuvre pour favoriser l’essor de l’entreprenariat.

« L’analyse débouche sur une série de recommandations qui visent à réduire différentes failles dans la chaîne d’appui aux entrepreneurs, notamment pour construire un climat favorable pour les affaires et l’investissement ; renforcer les capacités des jeunes et stimuler l’entreprenariat à fort potentiel ; maximiser la dissémination de bonnes pratiques et le partage d’expérience en Méditerranée », lit-on sur le site d’ANIMA.

Notons que ce document stratégique est publié dans le cadre de Sahwa, un projet de recherche interdisciplinaire de coopération financé par la Commission européenne et coordonné par le Barcelona Center for International Affairs (CIDOB).

Selon les dernières estimations de ce projet, au cours des dernières années, plusieurs études sur la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ont souligné le besoin urgent pour le secteur privé pour diriger la création d’emplois, que le secteur public semble incapable d’absorber les niveaux élevés de chômage, en particulier chez les jeunes. « En tant que clé levier de croissance du secteur privé, l’innovation technologique et non technologique est de plus en plus reconnu comme un impérative. Il fournit des réponses aux questions mondiales telles que défis démographiques ou la gestion des ressources et fait ressortir plus durable et des solutions inclusives », précise le projet qui ajoute que « le but de favoriser l’innovation est non seulement de générer de la valeur, mais aussi à aider à l’émergence de nouvelles entreprises à fort impact.

Il est indiqué que bien que les petites et moyennes entreprises (PME) représentent la majorité des entreprises catégories dans la région MENA, elles ne représentent que 30% de l’emploi du secteur privé et de 4% à 16% de l’emploi total (secteur public et privé confondus). Alors que dans le UE, les PME fournissent plus de 60% de l’emploi total du secteur privé. Pour le cas de l’Algérie, le projet précise que notre pays a présenté les mesures politiques différentes pour encourager les jeunes auto-emploi, visant à la fois les jeunes instruits et non instruits,  dénommé ANSEJ, CNAC et ANGEM.

« Ces mesures se concentrent principalement sur l’augmentation de l’accès aux prêts de financement et de banque. Pourtant, les études montrent qu’un grand nombre de nouvelles entreprises font face à une activité interrompue,   ce qui pourrait suggérer que le soutien non financier tels que des conseils techniques et le renforcement des capacités, est également nécessaire », suggèrent les rédacteurs de ce rapport. Aussi, les incubateurs publics créés en  Algérie, au cours des dix dernières années ont montré de faibles signes de succès selon la même source.

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