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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne et internationale rapportés par la presse

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Le message du club d’affaires algéro-italien à l’ambassade d’Italie

Le Soir d’Algérie nous apprend ce matin que dans une lettre adressée à l’ambassadeur d’Italie, Michele Giacomelli, Graziella Ferrero, présidente du Club d’affaires algéro-italien, créé récemment sous l’égide du Forum des chefs d’entreprises (FCE), le remercie du soutien et de l’apport qu’il a apportés à la création du Club. «Ayant appris que votre mission en Algérie s’achèvera dans quelques jours et à la veille de votre retour en Italie, je tiens, en ma qualité de présidente du Club d’Affaires algéro-italien, à vous remercier chaleureusement du soutien indéfectible que vous avez apporté à la création de notre organisme dont les retombées économiques pour les deux pays seront indéniablement positives», a écrit Mme Ferrero qui rappelle que «sans votre appui et la confiance que vous avez placée en notre volonté de réaliser ce projet qui a mis longtemps pour mûrir et sans les efforts méritoires de l’organisation patronale algérienne FCE, celui-ci n’aurait jamais vu le jour. Je tiens à vous en remercier du fond du cœur».
Le Soir d’Algérie nous rappelle à la fin de l’article que Michele Giacomelli est l’ambassadeur de la République d’Italie en Algérie depuis janvier 2012.

« Vérités de patrons »

« Les Etats n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts. » Cette phrase culte qui a survécu à son auteur, le général De Gaulle, prend toute son épaisseur quand elle est déclinée par un homme d’affaires, écrit ce matin l’Expression, qui précise que le président du Forum des Chefs d’Entreprise, Ali Haddad n’a pas été économe de sa passion lors d’un atelier sur la coproduction organisé dans le cadre des Rencontres Africa2016 à Paris. «Vous occupez toujours la première position dans nos échanges, avec un volume de 13 à 14 milliards de dollars», a-t-il lancé à ses homologues français, avant de regretter le manque «d’engagement entre entreprises françaises et entreprises algériennes. Il y a un déséquilibre». En soulignant cette asymétrie, Ali Haddad note poursuit l’Expression, qu’il ne s’agit pas de l’éluder mais de la transformer. Au cours de son intervention, d’ailleurs, M.Haddad a reconnu que la coproduction est effectivement la meilleure formule et que l’Algérie la développe avec ses partenaires stratégiques, dont la France. «Vous venez souvent en chef, mais les Algériens veulent être des partenaires», a-t-il insisté Décidément courroucé selon le quotidien, le patron du FCE, a reproché aux entreprises françaises de ne pas faire cas de leur partenaire du sud de la Méditerranée.

Égypte : Orange, Vodafone et Etisalat font l’impasse sur la 4G

Jeune Afrique nous apprend dans son dernier numéro que la filiale du groupe français en Égypte a renoncé à acheter une licence 4G proposée par le régulateur national des télécoms. Les deux autres leaders du marché, le britannique Vodafone et l’émirati Etisalat, ne se sont pas manifestés non plus alors que le dépôt des candidatures arrivait à son terme. Selon le magazine panafricain édité à Paris, Orange Egypt, la filiale du groupe télécom français, a décidé de renoncer à se porter candidate pour la licence de quatrième génération (4G) proposée par le régulateur égyptien des télécoms. L’opérateur, qui s’appelait encore Mobinil jusqu’en mars dernier, a pris cette décision « à la lumière des conditions actuelles », comme il l’a annoncé dans un communiqué de presse repris par Reuters.

Le « QE » de la BCE est-il efficace ?

Voici un peu plus de dix-huit mois que la BCE a effectivement lancé sa politique non conventionnelle de rachats de titres, souvent résumée sous l’acronyme anglais « QE » (« Quantitative Easing »). Ce terme d’un an et demi est souvent évoqué par les spécialistes des banques centrales comme le « délai naturel » permettant de juger l’impact d’une politique monétaire. C’est donc le moment d’un bilan, écrit Romaric Godin dans les colonnes de la Tribune. iUn bilan qui s’impose d’autant plus que l’idée d’un échec de cette politique semble de plus en plus s’imposer dans l’esprit des économistes et des opérateurs de marché. A l’inverse, poursuit l’auteur de l’article, Mario Draghi et les membres du Conseil des gouverneurs de la BCE affirment, eux, que « la politique menée marche ». La réponse à cette question de l’efficacité est donc essentielle, car elle détermine en partie la poursuite, voire l’approfondissement, de cette politique.
Qu’en est-il exactement ? S’interroge le quotidien économique français. La réponse est évidemment délicate à formuler. Des éléments extérieurs au « QE » peuvent en effet jouer dans les décisions des agents économiques et venir ralentir ou accélérer des phénomènes initiés par la BCE. « La BCE ne maîtrise pas le prix du pétrole qui pèse sur l’inflation », rappelle ainsi Frederik Ducrozet, économiste chez Pictet, qui souligne, par ailleurs, que « certaines mesures, comme les taux négatifs peuvent avoir des effets contre-productifs, et leur effet combiné peut différer de la somme des effets de chaque mesure prise individuellement ».

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