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L’Algérie va investir 120 milliards Usd d’ici 2030 dans les énergies renouvelables

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Le programme national de développement des énergies renouvelables et fossiles, prévoit une économie de prés de 300 milliards de m3 de gaz à l’horizon 2030, destinées à l’exportation. Une manne financière à ne pas négliger selon les spécialistes. D’autre part, ce programme prévoit pour la même échéance une production d’électricité de source renouvelable d’une importance de 22 GW destiné au marché local et  10 GW pour l’exportation. Dans le même sillage, les énergies renouvelables représenteront  27%  de la production globale, et le double de la production actuelle. D’un autre coté, ce programme permettra de réduire l’utilisation des énergies fossiles à hauteur de 9% d’ici 2030.Il est cependant nécessaire pour réaliser ce programme qui dégagera 300 000 postes directs d’emploi, de procéder à des investissements à hauteur de 120 milliards de dollars.

Par ailleurs, il est à rappeler qu’en 2015 plusieurs réalisations ont été effectuées, à l’image des 14 stations de productions d’électricité a partir de l’énergie solaire, avec une production globale de 268 GW, pour un cout de réalisation de l’ordre de 70 milliards de dinars. En outre, chacune de ces station à permis la création de 250 emplois. Ces réalisations viennent s’jouter à celle de Hassi R’mel d’une capacité de 150MW, de la station d’éoliennes d’Adrar avec 10MW, et de la station d’énergie solaire de Ghardaïa avec 1,1 MW, opérationnelles en 2011 et 2014.

Il est clair que les wilayas du Sud et des Hauts plateaux représentent la part la plus importante de ce programme, qui se base sur les potentialités indiscutables de ces régions. Il s’agit de plus de 2000 heures d’ensoleillement par an, sur une surface dépassant le 86% de la surface du Sahara, ce qui nous renseigne sur une capacité en énergie de 2650 KW horaire au mètre carré. Ce qui équivaut à 8 fois les réserves de gaz du pays et représente le plus grand champ solaire au monde.

 En somme, se sont ces paramètres qui interviendront foncièrement dans la réussite de la transition énergétique et la préservation du mix énergétique algérien.

Dans ce sens, l’échéance de 2030  représente un rendez- vous à ne pas manquer selon les experts, qui prévoient l’établissement d’un nouveau ordre énergétique et économique. A cet effet, l’Algérie doit impérativement prendre les devants pour être présente avec des atouts qui lui permettraient de négocier le plus confortablement possible sa place au sein de ce nouvel establishment. Pour ce faire, accentuer les programmes de relance énergétique et économique dés maintenant s’avère plus que judicieux.

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