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En dépit des investissements publics réalisés: Les dépenses de santé ont sextuplé de 1995 à 2012

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 Il est communément admis que renforcement du Système de santé rime avec développement économique. En termes plus clairs : lorsque l’être se porte mieux, il est censé faire plus d’efforts pour garantir un certain épanouissement sociétal. Aussi, lorsque le citoyen est soucieux de son bien-être (sportif et respectant les normes de l’hygiène de vie), l’Etat est appelé à dépenser moins pour sa santé.

Les lourds investissements consentis par l’Etat, notamment en termes d’équipements publics, s’inscrivent justement dans l’optique d’assurer une couverture sanitaire universelle et de réaliser une amélioration des conditions de vie des populations. Mais, malheureusement, ça ne réussit pas à tous les coups. Selon un rapport de la Stratégie de Coopération de l’OMS avec l’Algérie, couvrant la période de 1995 à 2012, et présenté lors de la Journée d’information qui lui a été consacrée, ce jeudi, à l’hôtel Oasis (Hussein-Dey), il est énuméré que 5500 salles de soins (1 pour 6700 habitants), 1550 polycliniques (1 pour 24 000 habitants) et 440 maternités intégrées ou rurales, relevant des établissements publics de santé de proximité (EPSP), sont fonctionnels à travers le territoire national. Par ailleurs, 200 établissements hospitaliers, 65 établissements hospitaliers spécialisés, et 18 centres hospitalo-universitaires ont répertoriés. En dépit de cela, les dépenses liées à la santé ont sextuplé durant la période précitée. Elles ont entraîné, comme attendu, une augmentation des dépenses par habitant, passant de 53 à 279 dollars (+425%). Le budget de l’Etat en consacre 10% de sa manne à la santé, indique le rapport, correspondant à 8.5% du PIB. Les dépenses publiques se taillent, elles, la part du lion du total réservé à la santé, soit 84%. Curieusement, la progression par année démontre que, sédentarité et hygiène de vie en décroissant oblige, l’année 2012 a englouti 10.8 milliards de dollars, ce qui est en nette hausse par rapport à 1995, ou on a seulement enregistré 1.6 milliard de dollar des dépenses de santé.

A relever que ces indicateurs de santé ont servi comme référence à l’OMS pour entamer un partenariat avec l’Algérie, et peaufiner en commun une approche stratégique, financée dans sa quasi-totalité par l’Etat algérien. Il s’agit du Plan de travail (PDT) couvrant les années 2014 à 2016, entamé suite à un Accord signé le 3 février 2014, à Alger. Six catégories en furent sa composante. Il s’agit des maladies transmissibles et non-transmissibles ; promotion de la santé à toutes les étapes de la vie ; renforcement du Système de santé ; renforcement des étapes de la préparation ; renforcement de la surveillance et d’intervention des services institutionnels et des fonctions d’appui, et la validation du plan national du règlement international (RSI).Concernant le Cadre Stratégique de Coopération 2016-2020, quatre axes ont, cette fois-ci, été retenus,  à savoir renforcement de la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, renforcement de la préparation, de l’alerte et de la riposte, amélioration de la santé de la mère, de l’enfant et du nouveau-né, et renforcement du système de santé.

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