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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne et international rapportés par la presse

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L’Iran participera à la réunion de l’Opep en septembre à Alger

L’Iran participera à une réunion informelle des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévue le mois prochain en Algérie, a rapporté l’agence de presse officielle Shana, reprise par le magasine Jeune Afrique mettant fin aux rumeurs entourant sa participation.
Téhéran avait auparavant indiqué n’avoir pas pris de décision sur sa participation ou non à cette réunion de l’Opep prévue en septembre en marge d’un forum énergétique à Alger.
Jeune Afrique rappelle que les marchés du pétrole suivaient attentivement les informations sur la participation de Téhéran à la réunion, les autres membres du cartel espérant un gel de la production iranienne qui pousserait les prix à la hausse.
Selon la revue panafricaine éditée à Paris, l’Iran a refusé de geler son niveau de production pétrolière après la levée de sanctions internationales. Mais des rumeurs cette semaine sur un éventuel changement de position ont fait grimper les prix de 10%, selon Bloomberg.

Les finances publiques sur la corde raide

Le site d’actualités en ligne impact24.info revient sur la situation financière du pays et rappelle que l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, prévoyait, en 2015, d’ouvrir le dossier des subventions au bout de deux à trois ans. Cependant, il comptait, lorsqu’il avait donné ces échéances, sur la possibilité de rebond du baril de pétrole, qui l’extrairait de la zone rouge des 40-50 dollars. Cependant, poursuit impact24, la « stabilisation » des prix dans cette fourchette est vue par certains analystes comme une donnée durable, qui ira bien au-delà de 2017. Le moins que l’on puisse dire est que les calculs du gouvernement sont complètement chamboulés, d’autant plus que la bancarisation de l’argent liquide de l’informel n’a pas donné de résultat tangible, écrit le site qui en veut pour preuve la prorogation de l’échéance de clôture de cette opération à fin 2017 au lieu de fin 2016, comme prévu par la loi de finances complémentaire 2015. Ce changement d’échéance est censé être pris en charge par la nouvelle loi de finances 2017.

Le rythme d’inflation annuel à 5,5% en juillet, selon l’ONS

Le rythme d’inflation annuel s’est établi à 5,5% en juillet 2016, rapporte l’APS citant l’Office national des statistiques (ONS).
Le rythme d’inflation en glissement annuel de juillet 2016 représente l’évolution de l’indice des prix à la consommation sur la période allant d’août 2015 à juillet 2016 par rapport à celle allant entre août 2014 et juillet 2015, rappelle l’agence de presse officielle qui précise que la croissance des prix à la consommation à elle connu une hausse de 8% entre 2015 et 2016.
S’agissant de l’évolution mensuelle, qui est l’indice brut des prix à la consommation en juillet 2016 par rapport à juin 2016, elle a été d’après l’APS de -0,5%, soit une variation négative proche de celle observée en juillet 2015 par rapport à juin 2015 (-0,7%).
Une baisse mensuelle, qui intervient après les hausses enregistrées durant les quatre derniers mois, a résulté essentiellement d’un recul de 1,4% des prix des produits alimentaires, induit par une baisse de 2,9% pour les produits agricoles frais contre une légère hausse de +0,2% pour les produits agroalimentaires.

Importation de médicaments : baisse en volume, hausse en valeur

La facture d’importation des médicaments à usage humain commence à connaître une baisse en volume, nous apprend ce matin le Soir d’Algérie qui indique que la politique du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière semble porter ses fruits.
En décembre 2015, le département de Abdelmalek Boudiaf, dans le cadre de la rationalisation des importations des médicaments, a fixé une liste de produits interdits à l’importation.
Aujourd’hui précise le Soir, 357 produits fabriqués localement tels que les comprimés, les crèmes et les pommades dermiques, les solutions injectables, les suppositoires, les pommades ophtalmiques et les sirops, sont interdits à l’importation. Cependant, malgré cette short-list, la facture des médicaments poursuit sa tendance haussière. Ainsi, selon un précédent bilan des douanes, la facture d’importation des produits pharmaceutiques a augmenté de plus de 34% au premier semestre de l’année 2016, par rapport à la même période de l’année 2015.
Le quotidien rappelle que le ministère de la Santé a expliqué que cette hausse est due à l’importation des producteurs de 70% de leur programme durant le premier semestre de 2016 en prévision de la saison estivale.
Cependant, selon les derniers chiffres du Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis), rapportés par l’agence APS hier, la facture des médicaments à usage humain est estimée à 1,07 milliard de dollars au cours des sept premiers mois de 2016 contre près de 984 millions de dollars par rapport à la même période de l’année 2015.En valeur, la facture a donc connu une hausse de 9,6%, tandis que les quantités sont passées à 13 157,4 tonnes contre 13 546 tonnes pour la même période. La facture d’importation des médicaments en volume a ainsi connu une baisse de 2,87%.

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