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Baisse de 17 milliards de dollars des échanges commerciaux entre l’Algérie et les USA

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Les échanges commerciaux entre l’Algérie et les USA ont connu un recul significatif ces dernières années. Les échanges commerciaux ont baissé de 17 milliards de dollars en trois années, selon le représentant de la diplomatie Algérienne aux USA.

Pour y remédier, l’ambassadeur de l’Algérie à Washington, Madjid Bouguerra, a fait savoir que « les portes de l’Algérie sont ouvertes aux entreprises américaines qui devraient saisir les opportunités économiques offertes par le pays ».

« Ce que nous demandons aux Etats-Unis c’est de faire en sorte que la communauté d’affaires américaine et les entreprises américaines aient leur part des opportunités offertes par l’Algérie », a déclaré l’ambassadeur dans un entretien accordé récemment  à Al-Monitor, un site d’information spécialisé dans les affaires du Moyen Orient.

« Les portes leur sont ouvertes dans plusieurs secteurs », a ajouté  M. Bouguerra.

Les deux pays ont mis en place ces dernières années plusieurs mécanismes pour renforcer leur relation bilatérale en instituant un dialogue stratégique et militaire et en créant un forum commercial.

Mais leurs échanges commerciaux ont baissé passant de 24 milliards de dollars en 2012 à 7 milliards de dollars en 2015, du fait du recul important des exportations algériennes de pétrole et du gaz vers les Etats-Unis, a expliqué M. Bouguerra.

« Sur le plan économique, nous avions des relations beaucoup plus fortes lorsque les Etats-Unis importaient le pétrole et le gaz de l’Algérie (à). Malheureusement, ce n’est plus le cas depuis l’année dernière », a-t-il relevé.

A l’instar des autres pays riches en ressources naturelles, l’Algérie souhaite créer une économie pour préparer l’après-pétrole, a précisé  M. Bouguerra.

Par ailleurs si l’Algérie offre réellement de nombreuses opportunités pour les entreprises étrangères, il n’en demeure pas moins que ces dernières rechignent et continuent à réclamer plus de « visibilité » en matière de réglementation régissant l’acte d’investir.

Il y’a quelques mois, à l’ouverture de la foire internationale d’Alger (FIA) l’ambassadrice des USA en poste en Algérie,  madame Joan A. Polaschik, a conseillé sans ambages au gouvernement Algérien de s’engager dans de véritables réformes structurelles afin de diversifier son économie.

 

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