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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Ali Benflis et le nouveau modèle économique du gouvernement

Ali Benflis est intraitable avec la nouvelle trouvaille du gouvernement en matière économique. Liberté revient d’ailleurs ce matin sur les critiques acerbes de l’ancien Chef du gouvernement. La formation d’Ali Benflis, Talaie El-Houriat, décrit le “prétendu” nouveau modèle de croissance économique adopté le 26 juillet dernier au Conseil des ministres, écrit le journal, un projet que le bureau politique du parti, réuni hier à Alger, en session ordinaire, condamne d’ores et déjà car voué à l’échec tant est qu’il émane, regrette-t-il, du “système politique archaïque”.
Pour l’instance exécutive du parti de Benflis, écrit Liberté, “il serait vain d’attendre d’un système politique archaïque qu’il produise un système économique rénové et rénovant tout comme il serait illusoire d’attendre de la performance, de la compétitivité et de la croissance”, prévient le parti de l’ancien chef de gouvernement, accusant que “tout dans la nature et le fonctionnement du système économique en place est hostile à la croissance”.

Pouvoir d’achat : l’interminable érosion

Le bilan du Soir d’Algérie est sans appel, et même un peu sceptique sur les bords. D’après le quotidien, la situation du pouvoir d’achat en Algérie devient insupportable. Les achats quotidiens auxquels sont soumises les familles algériennes relèvent désormais de la gageure. Les prix des denrées alimentaires ont atteint un pic que rien ne semble prêt à faire chuter en l’absence d’une véritable politique de contrôle.
Pour Abla Chérif, les médias braqués depuis de longs mois sur les prix affichés dans les étals ont eu, maintes fois, à contacter les services chargés de superviser et réguler les prix. Les réponses obtenues auprès des concernés sont toujours les mêmes : le travail de contrôle s’effectue régulièrement mais la fraude massive et l’anarchie qui règne dans le domaine reprend toujours le dessus. Résultat, les fruits, les légumes, la volaille et les viandes rouges sont marqués du sceau de l’impossible.
La présence des fruits à table demeure une denrée rare, poursuit le Soir qui estime que seul le raisin (130 DA minimum) fait son apparition de temps à autres. La pastèque et le melon, particulièrement prisés en cette saison chaude, débordent dans les marchés bien que leurs prix aient connu une baisse relative ces dernières semaines.
Selon le journal, la somme prévue quotidiennement pour les achats nécessaires ne permettent plus aux Algériens ce genre d’extras. Que dire des autres fruits de saison. Les pêches et les nectarines atteignent parfois le prix affolant de 359 dinars. Quant au fameux cantaloup, il a carrément disparu des étals.

Panama Papers : Joseph Stiglitz et Mark Pieth quittent le comité d’experts

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et l’expert anti-corruption suisse Mark Pieth ont quitté le comité d’experts créé après le scandale des Panama Papers en raison de divergences de vues sur la transparence de leur travail, selon une déclaration commune transmise à l’Agence France Presse.
« Nous croyons qu’il est essentiel que nos conclusions soient rendues publiques et que les membres du Comité soient autorisés à en discuter librement », expliquent l’Américain Joseph Stiglitz et le Suisse Mark Pieth, après avoir reçu fin juillet une lettre du gouvernement panaméen leur indiquant que seul le président du Panama pouvait décider de publier ou non ces conclusions. Les deux experts ont démissionné vendredi, peut on lire dans la dépêche de l’AFP reprise ce matin par tous les média du monde. M. Stiglitz, professeur à l’Université Columbia de New York qui a remporté le prix Nobel en 2001, a déclaré qu’il était était choqué et très déçu. Les deux experts étaient très réticents à l’idée de démissionner, a-t-il révélé.

Maroc : le défi du chômage

L’économie marocaine a perdu 26000 postes nets d’emploi entre le deuxième trimestre 2015 et la même période de 2016, contre une création annuelle moyenne de 74.000 au cours des trois dernières années, indique le Huffington Post Algérie qui reprend les chiffres du Haut Commissariat au Plan (HCP).
Ce recul dans le volume de l’emploi est le résultat de la création de 38000 postes en milieu urbain et de la perte, en raison de la mauvaise campagne agricole, de 64.000 en milieu rural, explique le Huffington qui précise que le volume global de l’emploi est ainsi passé, entre les deux périodes, de 10.929.000 à 10.903.000 personnes. Au niveau sectoriel, les créations d’emplois ont concerné le secteur des services avec 70.000 postes (+1,7 pc) résultant notamment de la hausse de l’emploi dans les branches  »services personnels et domestiques » (35.000 postes) et « commerce de détail hors magasin » (25.000 postes), les BTP avec 41.000 postes (+4 pc) et le secteur de  »l’industrie » avec 38.000 postes (+3,1 pc).

Chute du dinar : le gouvernement aux abonnés absents

El Khabar est revenu ce matin sur la politique ambigüe du gouvernement concernant la monnaie nationale qui n’arrête pas de s’effondrer. D’après le quotidien, le dinar à perdu 38% de sa valeur en six ans. Le journal estime que toutes les solutions proposées par le gouvernement pour arrêter cette hémorragie ont été un échec et que la chute de la devise nationale n’a en fait jamais été stoppée ni même freinée.

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