AccueilLa uneL’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne...

L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

- Advertisement -

Nouvelle chute des prix du pétrole : les explication de Abdelmajid Attar

Le cours du baril de référence (WTI) a lâché 1,54 dollar à 40,06 dollars sur le contrat pour livraison en septembre, après avoir oscillé autour du seuil des 40 dollars, sous lequel il n’a plus fini depuis quinze semaines au New York Mercantile Exchange (Nymex). Les analyses vont bon train. Et les incertitudes aussi peut-on lire ce matin sur le Soir d’Algérie.
Interrogé hier par le quotidien, l’ancien P-dg de Sonatrach et aujourd’hui expert international dans le domaine du pétrole, Abdelmadjid Attar, insiste sur le fait que ce qui va déterminer les prix à l’avenir, c’est l’évolution de l’économie mondiale, laquelle a priori, surtout après le Brexit (référendum de sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne, ndlr), n’a pas l’air de reprendre. Mais ce sont surtout toutes les prévisions de croissance qui sont en alerte.
D’après Abdelmajid Attar interviewé par le Soir, le second facteur est lié à la situation géopolitique à l’intérieur et autour des pays producteurs, notamment Libye, Irak. «Si la situation demeure la même d’ici la fin de l’année, surtout s’il n’y a pas de changement, les prix vont rester autour des 50 dollars le baril. En revanche, si la situation se détériore, ce sera beaucoup plus proche des 40 dollars que 50», prédit-il tout en maintenant que les prix vont rester entre 40 et 50 dollars jusqu’à la fin de l’année.

Quelle place pour l’Algérie dans la Zone arabe de libre échange?

El Moudjahid d’habitude salue toujours la présence de l’Algérie dans la zone arabe de libre échange, mais dans un article paru aujourd’hui, les critiquent fusent. Le journal public nous apprend que la balance commerciale de l’Algérie avec la Grande zone arabe de libre-échange (Gzale) a affiché un déficit de 351 millions de dollars en 2015, contre un excédent de plus d’un milliard de dollars en 2014, reprenant ainsi une dépêche de l’APS auprès de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Les exportations algériennes vers les pays de cette zone ont reculé de plus de 40% en 2015 comparativement à l’année d’avant, ajoute le doyen de la presse algérienne qui fournit les chiffres des échanges. Les exportations algériennes des hydrocarbures vers cette zone ont fortement baissé à 2,1 milliards de dollars en 2015 contre 3,5 milliards de dollars en 2014 (-40%), en dépit d’une augmentation importante des volumes vendus (+40%). Les exportations hors hydrocarbures ont également chuté de 52% à 121 millions de dollars, en raison notamment d’une baisse de 70% des ventes de sucre à près de 48 millions de dollars. Représentant près de 60% des exportations hors hydrocarbures vers la Gzale, les produits agricoles et agro-alimentaires ont reculé à 71,5 millions de dollars (-60%), sachant que le sucre en représente 67%, alors que le reste se compose essentiellement des dattes (5 millions de dollars), des truffes (4,2 millions de dollars), des eaux minérales et gazéifiées (3,5 millions de dollars), des pâtes alimentaires (2,1 millions de dollars) et des yaourts (2,1 millions de dollars).

Uber à la conquête de l’Afrique

Jeune Afrique revient cette semaine sur le géant californien du transport Uber qui passe à la vitesse supérieure. Ses chauffeurs opèrent déjà dans douze métropoles et devraient investir douze autres villes d’ici à la fin de l’année. Une course contre la montre pour parvenir à développer une activité viable, mais aussi une course d’obstacles pour adapter son modèle au continent.
Chose promise, chose due. En octobre 2015, Travis Kalanick, le patron et cofondateur d’Uber, le géant américain de la mise en relation des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) et de leurs clients, avait annoncé son intention de mener, dès cette année, une « grande poussée » en Afrique. Ces dernières semaines, cette volonté de conquête s’est précisée sur le terrain, écrit le magazine panafricain édité à Paris qui précise que depuis le mois de juin, Uber a lancé sa plateforme à Kampala, Arusha et Accra, portant sa présence africaine à douze villes dans huit pays – Afrique du Sud, Kenya, Nigeria, Égypte, Maroc et désormais Ouganda, Tanzanie et Ghana. « Notre lancement à Accra a été un immense succès. Depuis nos débuts sur le continent [en Afrique du Sud, en 2012], c’est la ville qui a enregistré la plus forte croissance en un mois d’activité », assure, plein d’enthousiasme, Loic Amado, le responsable de l’expansion africaine du groupe californien, sans cependant donner de chiffres.

Taxe d’entrée en Tunisie : les Algériens en colère

La version électronique d’Echorouk nous apprend ce matin que des voyageurs algériens en partance pour la Tunisie se sont indignés depuis les centres frontaliers d’Oum Touboul et d’El Ayoun à la frontière avec la Tunisie, de la taxe douanière, d’un montant de 30 dinars tunisiens (environ 2800 dinars algériens) imposée par la Tunisie pour toute personne qui s’apprête à pénétrer le sol tunisien.
Cette taxe à provoqué des remous chez beaucoup d’Algériens précise Echorouk qui ont protesté contre cette procédure qui les visent en particulier alors que l’accès au sol algérien pour les tunisiens a toujours été gratuit.
D’autres voyageurs ont manifesté une grande déception à l’égard des autorités tunisiennes, notamment ceux qui s’y rendent à une fréquence élevée, autrement dit les commerçants.

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine