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Theresa May, à l’épreuve de l’après-Brexit

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La Première ministre britannique Theresa May, est attendue sur le terrain économique  car sa principale mission à l’heure actuelle est de redresser une économie en crise après le Brexit. Une tâche ardue qu’elle va devoir assumer devant les critiques de ces détracteurs et ils sont assez nombreux. Et c’est ce mardi qu’elle doit  passer le test vu qu’elle va présenter son plan pour transformer l’économie du pays et l’adapter à l’environnement de l’après-Brexit.

Son objectif est de relancer le concept de politique industrielle, mis sous le coude, il y a 30 ans par Margaret Thatcher, celle à qui on la compare allègrement. Selon un communiqué du Downing street ,Theresa May présidera la première réunion du comité sur « la stratégie économique et industrielle qui rassemblera les onze autres ministères pour présenter son plan pour une renaissance industrielle soutenue par l’Etat ».

La chef de l’exécutif britannique estime que « si nous devons profiter des opportunités offertes par le Brexit, il faut que notre économie toute entière soit exploitée »en ajoutant qu’ « il nous faut également un plan pour faire grimper la croissance dans tout le pays, des régions rurales jusque dans nos grandes villes ».

Theresa May, devrait user de beaucoup d’ingéniosité pour rectifier le tir d’une situation économique qui s’est considérablement  détériorés après la sortie de la Grande Bretagne de l’UE. Ce qui a entrainé une division au sein même de la société britannique prise en étau entre les pro et les anti- Brexit, d’où les craintes de ce saut vers l’inconnu.

Cependant, ce nouveau  virage à 180° reste la seule chance pour les britanniques d’aspirer à un avenir radieux. D’ailleurs, à l’issue d’une campagne référendaire qui a révélé les frustrations de nombre de régions post-industrielles en difficulté, Theresa May prévoit « d’unir le pays en s’attachant à améliorer le futur des gens qui travaillent dur ». Le vote en faveur de la sortie de l’Union européenne, le 23 juin, a remis en question l’avenir de la cinquième économie mondiale, et certaines analyses anticipent une récession en Grande-Bretagne. C’est dans ce sens que la nouvelle équipe gouvernementale s’attèle à trouver  des solutions idoines pour sortir du marasme.

A ce propos, la nouvelle locatrice  du Downing street soutient qu’« Il nous faut une véritable stratégie industrielle qui se concentre sur une amélioration de la productivité, qui récompense ceux qui travaillent dur par de plus hauts salaires, et crée plus d’opportunités pour que les jeunes gens, quel que soit le milieu dont ils sont issus, aillent aussi loin que là où leur talent les porte ». Outre le capital humain sur lequel la première ministre mise,  elle envisage d’accorder « des aides aux industries installées dans le pays ». Elle devra, notamment, réanimer un secteur manufacturie  en berne de plusieurs décennies sans entraver les mécanismes de marché qui rendent par ailleurs la Grande-Bretagne compétitive et l’une des plus grandes places financières.

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