AccueilActualitéNationalLe président Bouteflika évoque le nouveau modèle économique et défend son bilan

Le président Bouteflika évoque le nouveau modèle économique et défend son bilan

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Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message à l’occasion de la célébration du 54ème anniversaire de l’Indépendance et de la fête de la Jeunesse dans lequel il évoque le nouveau modèle économique, parle de la crise économique que traverse le pays en défendant le bilan de ses multiples mandats en soulignant que « notre pays est confronté aujourd’hui aux aléas sévères de la chute des prix des hydrocarbures, une ressource qui pèse encore fortement sur notre économie et notre développement comme cela est le cas d’ailleurs dans d’autres pays producteurs de cette matière première »

.Le Chef de l’Etat a néanmoins expliqué que « ce choc n’est pas la conséquence de failles dans notre démarche interne. Bien au contraire, ce sont les décisions nationales prudentes que nous avons prises il y a quelques années, notamment un important remboursement anticipé de la dette extérieure, dont la dette militaire, ce qui nous a permis d’accomplir un bond qualitatif dans la mise à niveau des capacités et des équipements de l’Armée Nationale Populaire, la digne héritière de l’Armée de Libération Nationale ».

En soutenant que « dans la même démarche, nous avons décidé de cesser tout recours aux crédits extérieurs, et en gérant avec prudence nos réserves de change, ce qui nous permet aujourd’hui de faire face à la crise financière, et d’engager souverainement les correctifs que celle-ci requiert, en tenant compte de nos réalités propres et dans la fidélité à nos options sociales fondamentales ».

Il s’est défendu que la crise soit propre à l’Algérie  en indiquant que  « la crise économique et financière n’est guère l’apanage d’un pays particulier, notamment dans l’économie mondiale globalisée. C’est la réponse à cette crise qui varie d’un pays à l’autre, selon le degré de mobilisation et de consensus interne mis en place, et en cela, notre pays est en droit d’envisager avec sérénité et espérance, le dépassement de la crise financière actuelle ».

Pour le président qui préconise le dialogue « la sérénité est à notre portée, grâce d’abord à la tradition de dialogue et de concertation entre le Gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux. Cette sérénité, a-t-il enchainé, est à notre portée également du fait de notre attachement à la justice sociale et à la solidarité nationale qu’il est cependant nécessaire de rationaliser ». Allusion faite aux nouvelles décisions d’austérité prises notamment la réduction des subventions et les coupes sombres dans les budgets communaux.

Dans son message, le président a exhorté l’opposition à adhérer à cette nouvelle démarche en affirmant que « la sérénité se propagera davantage également si nos acteurs politiques acceptent de concourir au débat et aux propositions de solutions, dès lors que l’enjeu n’est pas le pouvoir ou l’opposition, mais bien le devenir économique du pays et le sort de toute la population ».

En affichant de l’optimisme quant aux perspectives de sortie de crise, il a jugé que « l’espérance est, quant à elle, légitime pour le dépassement de la crise financière actuelle, tant les atouts sont nombreux à la disposition de notre pays ».

Allant jusqu’à déclarer que « la crise actuelle pourra se révéler une opportunité d’accélérer notre sursaut collectif pour rompre avec le confort de la rente, pour rompre aussi avec les pesanteurs de la bureaucratie, et pour réhabiliter également la valeur du travail que notre religion sacralise et que le développement exige ».

Pour le président de la république « dans tous ces domaines, la mutation est déjà là, comme en témoignent l’accélération des réformes, le consensus croissant pour rationaliser notre modèle social, ainsi que le rythme auquel se concrétisent des résultats palpables dans le développement économique hors hydrocarbures ». En poursuivant son message, le président Bouteflika a estimé que « toutes ces mutations ne manqueront pas de se raffermir dans le cadre du nouveau modèle de croissance et de développement dont sont convenus le Gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux, et avec le concours du Pacte économique et social que la Tripartite vient de confirmer aussi ».

Il a cité les réalisations effectuées depuis son investiture en indiquant que  « dans cette perspective, notre base industrielle, qui est déjà honorable, a vocation à s’élargir, car notre marché intérieur le requiert et nos besoins d’exportation le commandent, alors que nos ressources minérales à transformer et à valoriser sont substantielles, et que notre potentiel en énergies renouvelables est prometteur ».

Et d’ajouter que « l’économie des services a encore tout un champ à exploiter, qu’il s’agisse du tourisme ou qu’il s’agisse de l’économie numérique en essor ».Idem pour le potentiel agricole  qui « attend souvent d’être défriché et nécessite partout une modernisation pour satisfaire la demande locale et pour générer de nouvelles ressources extérieures par les exportations ».a-t-il conclu.

Fatma Haouari

 

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