AccueilActualitéInternationalLa crise s’accentue dans le marché pétrolier: Que fait l’Opep ?

La crise s’accentue dans le marché pétrolier: Que fait l’Opep ?

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Depuis plusieurs semaines, les prix du pétrole font le yoyo. Le marché est plus que jamais perturbé, Plusieurs facteurs expliquent cette situation, d’abord la chute de production dans différents pays, le chaos politique et économique qui touche le Venezuela, la guère en  Libye, la reprise des attaques au Nigéria, les incendies dans l’Etat canadien d’Alberta et enfin le Brexit au Royaume Unis complètent le tableau. Mais, la question qui s’impose, devant toute ces données, l’Opep ne réagit toujours pas, se met dans la position d’un simple observateur, portant les conséquences d’une telle situation s’avère très lourdes sur les économies de la majorité des pays membres. L’espoir est revenu dernièrement avec certaines déclarations de responsables russes et vénézuéliens, qui comptaient relancer l’idée du gel de la production. Mais pour l’instant, aucune décision ou même réaction n’est enregistrée. « On attend peut-être que les prix atteignent les 20 dollars le baril pour que l’Opep réagissent », disent certains analystes. Dernièrement, début juin, les pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ne sont pas parvenus à s’entendre sur un plafond de production, estimant que le marché est en cours de rééquilibrage. Pourtant, ce contexte de nouveau favorable au prix du brut pourrait ne pas durer, prévoyaient les experts. Chose qui est en train de se confirmer. En mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait déjà confirmé que le marché était en cours de « rééquilibrage ». Ce contexte a même encouragé et conforté la position de l’Opep, mais jusqu’à quand ? Le satisfecit général de l’Opep pourrait ne pas durer. Pour preuve, après une hausse de 80%, dépassant les 52 dollars, voilà que le prix du baril connait ces derniers jours une chute vertigineuse pour descendre au dessus des 47 dollars. Ce qui ne va jouer encore une fois sur le moral des pays producteurs comme l’Algérie.

 C’est vrai que les cours du pétrole effaçaient ce mardi une partie de leurs pertes en Asie en raison d’achats à bon compte, dans un marché toujours inquiet des conséquences économiques de la décision britannique de sortir de l’Union européenne. Vers 03H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août progressait de 64 cents, à 46,97 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en août, gagnait 60 cents à 47,76 dollars. Mais l’incertitude demeure, selon les analystes qui estiment que le renforcement du dollar -considéré comme une valeur refuge en cas d’incertitudes- n’aide pas. Les cours du brut ont mécaniquement tendance à baisser quand le billet vert s’apprécie.

En attendant, ce sont les économies des pays producteurs comme l’Algérie qui sont affecté et continuent de s’affaiblir, cherchant les meilleures solutions pour faire face à cette situation et orienter leurs politiques vers d’autres horizons.

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