AccueilActualitéNationalSituation alarmante du BTPH : le FCE exprime ses inquiétudes

Situation alarmante du BTPH : le FCE exprime ses inquiétudes

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Lors des travaux de la 19 Tripartite, le président du Forum des Chefs d’Entreprise a exprimé les inquiétudes de son entité patronale  quant au secteur du BTPH qui, selon lui  « se débat actuellement dans des difficultés d’une grande acuité ». Il a indiqué que  « le secteur du BTPH, plus que tout autre, subit de manière importante les contraintes sur la commande publique induites par le resserrement des dépenses publiques ». Il a affirmé que « des centaines d’entreprises de ce secteur, essentiellement des TPE et des PME, sont mises à mal et le risque de mortalité de ces entreprises, s’est fortement accru.

Une menace sérieuse pèse, par conséquent, sur des milliers d’emplois. Selon l’ONS, le secteur du BTPH emploie près de 02 millions de personnes soit, près de 20% de la population occupée ».

En effet pour cause de baisse drastique de commandes publiques, beaucoup d’entreprises activant dans ce secteur, risquent de mettre la clé sous le paillasson et d’hypothéquer les emplois directs et indirects qui y gravitent autour. Mr Haddad a indiqué dans ce sens qu’ il « nous apparaît essentiel d’accorder la plus grande attention à ce secteur, pour sauvegarder et valoriser son potentiel de réalisation en prenant des mesures d’octroi de plan de charge sur l’ensemble des projets programmés ou en cours ».

Par ailleurs, le président du FCE a réitéré son appel en direction de la diaspora  nationale « qui manifeste en permanence, selon lui,  son intérêt pour le pays et sa volonté à se placer dans le mouvement de renouveau de notre Economie  afin de contribuer au développement de l’Algérie, qui est et reste leur pays ». En ajoutant qu’ « Il nous échoit donc à nous, pouvoirs publics, entrepreneurs et travailleurs réunis, de nous atteler de façon déterminée à poursuivre les réformes de notre économie et mettre en œuvre les solutions structurelles pour consolider la croissance, renforcer la compétitivité, investir massivement, impulser un mouvement intensif de création d’entreprises et d’emplois ». Et d’enchainer que « nous devons passer à une étape nouvelle, une étape décisive de réforme, pour créer l’environnement indispensable à l’émergence d’une économie puissante.

Pour faire face avec succès à ces défis, le consensus est indispensable car il y va de l’avenir de tous ».

 Le représentant du FCE a insisté sur  l’émergence d’ « une politique nouvelle de développement centrée sur l’entreprise, qui se donne pour objectifs la réhabilitation du travail, la construction d’un système performant de production de biens et de services, moins dépendant des exportations d’hydrocarbures ». « Nous refusons, a-t-il déclaré, de miser sur une incertaine reprise du marché pétrolier ; même si elle survient, elle demeurera toujours fragile. La diversification de notre économie est un salut, car elle assure la sécurité économique de notre pays, et celle-ci se traduit par le triptyque: sécurité alimentaire, sécurité énergétique et sécurité numérique ».

 Le président du FCE a estimé en guise conclusion  qu’ « Il nous reste à articuler ces facteurs favorables dans le cadre d’une gouvernance et d’un « Plan Emergence » qui allient la vision stratégique, la démarche pragmatique et la responsabilité sociale et politique ».

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