Désormais, aucune entreprise étrangère ne prendra en charge les travaux autoroutiers en Algérie. Une décision de l’Etat qui prend à cœur d’encourager l’outil national des secteurs public et privé à investir dans ce marché.
« Avec ce que nous avons constaté sur le projet de l’autoroute Est-Ouest, nous avons décidé que les projets autoroutiers soient réalisés à 100% par des entreprises algériennes. Nous encourageons les entreprises nationales à investir même dans les projets maritimes », a souligné mardi, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, dans le cadre d’une visite de travail et d’inspection à Oran.
Le ministre, lors d’un déplacement sur le chantier du projet de réalisation de la nouvelle corniche supérieure, a tenu à préciser qu’il était capital de « tout faire pour concrétiser le programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika ». Puis d’ajouter qu’avec sept millions de véhicules en Algérie, le chantier était grand et que l’Etat encourageiat les entreprises des secteurs public et privé à se saisir de cette opportunité.
Le ministre a par ailleurs mis en exergue l’importance de créer une jonction entre les réseaux routiers des wilayas d’Oran et d’Aïn Témouchent, notamment au niveau du littoral.
« Le développement du réseau routier fait partie du développement économique d’Oran qui est très important car, cette wilaya doit accueillir d’importants évènements dont les Jeux Méditerranéens de 2021. Il faut donc être prêt sur les plans économique, touristique et culturel », a expliqué le ministre, insistant sur le respect des délais de réalisation et de la qualité des projets routiers et autoroutiers.
Le ministre a par ailleurs mis en exergue l’importance de créer une jonction entre les réseaux routiers des wilayas d’Oran et d’Aïn Témouchent, notamment au niveau du littoral.Abdelkader Ouali a également averti les responsables des différents projets que « rien ne pourra démarrer si des études complètes et approfondies des sols ne sont pas réalisées au préalable », soulignant que « le temps du travail à l’aveuglette est révolu».
