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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est ce qui se passe actuellement sur le marché pétrolier. Les cours de pétrole sont orientés ce jeudi à la hausse, sous l’effet de feux de forêts et de broussailles qui menacent la production canadienne, et d’une baisse de la production américaine de brut, selon Romandie.com. Vers 02h40 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin progressait de 96 cents à 44,74 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juillet, gagnait 80 cents à 45,42 dollars.
Les principales raisons de cette hausse concernent donc le feu qui s’est déclenché hier dans la province canadienne de l’Alberta (ouest), ce qui a alimenté les craintes que la production de sables bitumineux ne soit affectée. Aussi, selon toujours Romandie, les investisseurs sont également influencés par la publication, mercredi, des chiffres officiels de la production américaine, qui a nettement reculé (-113.000 barils par jour) la semaine dernière. Les cours ont plongé depuis deux ans, en raison d’une offre surabondante que ne parviennent plus à absorber des économies en plein ralentissement. Selon les experts, dans ce contexte, toute information laissant augurer une résorption de l’excès d’offre est de nature à soutenir les cours.
En attendant la réunion de l’Opep de juin, la majorité des pays producteurs de pétrole prend des mesures pour faire face à cette crise. L’Algérie, selon le Premier ministre, a pris ses dispositions pour faire face à la chute des prix du pétrole, en misant sur une diversification de la production et un élargissement des partenariats étrangers dont celui avec la Russie.
Un rééquilibrage du marché pétrolier se profile au second semestre, principalement grâce à la baisse de la production américaine de pétrole de schiste, a confirmé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport mensuel. « Depuis plusieurs mois, nous anticipons dans ce rapport une croissance soutenue de la demande de pétrole et une baisse de l’offre non-Opep. Ce scénario prend forme et le marché pétrolier semble se rapprocher de l’équilibre dans la seconde moitié de cette année», a indiqué l’AIE.
Synthèse Imène A.
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