Avec 207,08 millions de dollars (usd) au premier trimestre 2016 pour la facture d’importation du lait, contre 316,38 millions usd à la même période de 2015, la filière enregistre une baisse de 34,55%, rapporte l’APS en citant les Douanes.
Cette perte s’explique par la baisse des prix à l’importation par l’Algérie et par la réduction des quantités importées.
Même constat du côté du lait en poudre, des crèmes de lait et matières grasses laitières dont les importations ont également été réduites à 82,67 tonnes (t) contre 103,44 t. Soit un recul de 20% sur la même période, précise le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Déjà en 2015 les prix à l’importation des poudres de lait, en passant à 2.800 dollars/t contre 4.800 dollars/t une année auparavant, étaient en recul de 40%. En janvier 2016 cette baisse persiste et les prix caracolent à 2.594 dollars/t, soit un recul de 17% par rapport à janvier 2015.
Avec l’objectif de baisser les importations de la poudre de lait de 50% à l’horizon 2019 et de promouvoir la filière lait, le gouvernement, à la faveur des éleveurs et des opérateurs de ce secteur, a décidé il y a quelques mois d’entreprendre : augmenter la subvention du lait cru et encourager l’investissement.
Le prix de référence du litre de lait cru de vache a ainsi été fixé à 50 DA (contre 46 DA auparavant) par le gouvernement. Ce taux prend en compte le prix de cession du lait cru aux laiteries fixé à 36 DA et des subventions de l’Etat à hauteur de 14 DA, contre, respectivement, 34 DA et 12 DA auparavant.
