Dans le cadre de la coopération algéro-américaine, le Président de la Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse (COSOB), Abdelhakim Berrah, ainsi que le directeur Général de la Société de Gestion de la Bourse des Valeurs, Yazid Benbouhoub, ont reçu le 24 Avril 2016 au siège de la COSOB, une délégation du département du Trésor américain.
Selon la COSOB, les deux parties ont eu des échanges sur les axes de coopération relatifs au développement du marché financier. La partie algérienne veut également profiter de l’expérience américaine dans le secteur boursier pour développer ce dernier en Algérie.
Car ce ne sont pas les ambitions qui manquent à ce sujet. D’ailleurs, le président de la Cosob a indiqué à maintes reprises que les orientations du gouvernement en termes de financement de projets du secteur marchand a été un signal fort pour la dynamisation du marché financier.
Un consensus semble se dégager pour donner à la Bourse d’Alger la place qui lui revient en adéquation avec l’économie nationale. Selon lui, “les efforts de modernisation des entreprises est une nécessité qui passe pour certaines par le recours au marché financier.
La Bourse d’Alger invite donc depuis quelques temps les opérateurs économiques et commerciaux à changer de mentalité concernant les modes de financement.
En dépit du fait que la Bourse d’Alger soit une institution financière autonome, elle ne peut remplir son rôle comme il se doit à cause de la mentalité des opérateurs économiques.
Notons que la bourse d’Alger a recensé, jusqu’à mars courant, l’introduction de seulement six (6) entreprises, dont le Groupe Saidal, l’hôtel Aurassi, et Alliance Assurances, et récemment l’entreprise pharmaceutique Biopharm, et ce dans l’attente qu’elle soit rejointe, par la société de production de ciment d’Ain Lekbira (Sétif), soit de quoi lui permettre de porter son capital à un milliard de dollars.
Imène A.