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Bourse d’Alger : Biopharm entre en Bourse

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Après trois ans sans aucune introduction d’entreprises privées à la Bourse d’Alger, le groupe pharmaceutique Biopharm/Spa va peut-être relancer la machine. Ce matin, la première séance de cotation des actions du groupe s’est ouverte.

Avant de sonner la cloche, le directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a lancé l’ouverture officielle de la séance. « L’opération est très réussie. 3 152 personnes physiques et 157 personnes morales, de 46 wilayas, ont pris part aux souscriptions, soit 20% du capital social de Biopharm », a-t-il indiqué. Le groupe pharmaceutique a effectivement procédé à une cession des parts de son capital, qui s’élève à 5 104 375 actions au prix de 1225 dinars l’action. « C’est un grand jour pour la Bourse. Nous avons espoir que Biopharm pousse les autres sociétés privées à lever des fonds. », a-t-il précisé tout en ajoutant que « nous sommes disposés à financer les entreprises, tout secteurs confondus, pour peut qu’il y ait de la transparence ».

Biopharm a sauté le pas de la cotation en Bourse car le secteur pharmaceutique est en plein « essor ». « Biopharm va saisir toutes les opportunités de croissance », a précisé Abdelmadjid Kerrar, tout en ajoutant que « l’Algérie est le premier pays en Afrique dans le secteur pharmaceutique et le troisième dans la région monde ».  Son entrée en Bourse va renforcer son image mais surtout va permettre à la Bourse d’Alger de porter le niveau de la capitalisation boursière à plus de 45 milliards de dinars algériens contre 15 milliards auparavant.

De nouvelles cotations prochainement

Pour rappel, avant l’entrée de la société Biopharm, seulement 4 entreprises étaient cotées à la Bourse d’Alger. L’absence d’une culture boursière est une des raisons majeures du manque d’intérêt portés par les investisseurs. Cependant, dans le cas où les banques risquent d’augmenter leurs taux d’intérêt, la bourse pourrait devenir une solution de second plan. Mais, pour cela, il faut banaliser le marché boursier aux yeux de tous. De plus, la chute des prix du baril ces derniers mois est un facteur favorable pour « revenir aux fondamentaux de la finance et pour pérenniser l’entreprise », a indiqué Abdelhakim Berrah, président de la COSOB.

La Bourse d’Alger espère que prochainement d’autres séances de cotation vont se succéder régulièrement et non plus une fois tous les trois ans. La cotation de la cimenterie de Ain Kbira est prévue pour le mois de mai prochain et suivront, avant la fin de l’année, la CAAR (Compagnie Algérienne d’Assurance et de Réassurance) , Sonalgaz et le groupe de construction Cosider.  « Pour Sonalgaz, bien sûr, c’est un emprunt obligataire. », a ajouté Yazid Benmouhoub. En ce qui concerne la nouvelle entreprise, évoquée hier lors de la rencontre entre la Bourse d’Alger et le FCE, aucune information supplémentaire n’a été transmise. « Je peux juste vous dire que cette société intervient dans le secteur touristique », a-t-il précisé.

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