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Gestion des steppes : le projet de loi se développe et s’accélère

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Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, en déplacement hier à Tiaret pour une rencontre avec les éleveurs des zones steppiques et sahariennes, a déclaré vouloir élargir le projet de loi sur la gestion des steppes et avancer sa mise en place.

Lors d’une rencontre réunissant 600 éleveurs des zones steppiques et sahariennes dans la réserve « Maksem El Halais », dans la commune d’Ain Dheb, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a assuré que tout était prêt pour la mise en oeuvre du projet de loi sur la gestion des steppes. Notamment que les requis techniques étaient opérationnels et que les rencontres visant à discuter l’élargissement et l’enrichissement de la législation en la matière se tiendraient au siège du Haut-commissariat au développement de la steppe, à Djelfa, dès la semaine prochaine.

Entre autre, cette loi vise à développer les zones steppiques, élargir la superficie des réserves qui représente 3 millions d’hectares mais dont l’objectif est d’atteindre les 7 millions d’hectares dans les trois prochaines années. Le ministre d’ajouter qu’un tel développement devait en priorité se faire avec le concours des éleveurs, mettant l’accent sur l’importance de la coordination entre eux et le Haut-commissariat au développement de la steppe pour développer cette filière, réduire l’importation des viandes et passer à l’étape d’exportation.

Il a donc également invité les éleveurs à procéder au marquage du bétail afin de faciliter le recensement, la surveillance sanitaire et le suivi des déplacements dans les zones steppiques et sahariennes. Pour se faire, le ministre a proposé que les moyens de numérotation et de marquage soient simples en première phase puis de les développer à travers la numérisation qui vise à classer les espèces connues en Algérie et préserver leurs spécificités génétiques.

Il a également insisté sur la nécessité de complémentarité entre l’agriculture et l’élevage pour créer un équilibre et surmonter les entraves que rencontrent les exploitants des zones steppiques dans le domaine pastoral.

Dans cette perpective, Sid Ahmed Ferroukh a tenu à préciser que cette loi devait faire état d’une interdiction catégorique de l’exploitation abusive des réserves dans les régions steppiques et du labourage sauvage qui pénalisent les vrais éleveurs, réels acteurs du développement de l’économie nationale. Il a alors pris connaissance des préoccupations des éleveurs des wilayas participantes pour constituer une commission d’enquête sur l’occupation abusive des réserves steppiques à Tiaret, qui sera composée de représentants de la conservation des forêts, du Haut-commissariat au développement de la steppe et de la direction des services agricoles.

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