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Pour le président de la Banque mondiale, les pays africains doivent d’abord commercer entre eux

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Jim Yong Kim, le président du groupe de la Banque mondiale, a fait savoir jeudi 14 avril 2016 en conférence de presse d’ouverture des rencontres de printemps qui se tiennent à Washington DC aux Etats-Unis, que les pays africains devraient travailler à réduire le cloisonnement mutuel de leurs marchés. « Ce que nous avons constaté en Afrique toutes ces dernières années, c’est qu’il est parfois plus difficile de faire du commerce entre des pays qui partagent la même frontière, que d’en faire avec l’Europe ou les Etats-Unis, ce qui n’a pas de sens », a expliqué le Docteur Kim répondant à la question d’un journaliste zambien.

Techniquement, les opérateurs économiques des pays de la région répondent que cette situation est à mettre à l’actif d’une faible base de production dans le tissu régional. Dans ces conditions, il devient donc logique que, pour certains produits manufacturés, tout le monde se tourne vers les mêmes fournisseurs qui sont soit Européens, soit Américains, ou encore plus récemment Chinois ou Turcs.

Le patron de la Banque mondiale répond à cela en invitant les pays africains à réduire le gap de leur industrialisation, en abordant la question des investissements directs étrangers, non plus pour leurs seuls marchés, mais dans une approche plus globalisante à l’échelle régionale. « Le commerce est très important dans la lutte contre la pauvreté Nous pensons que la mise en place des mécanismes de facilitation au commerce permettra à terme d’endiguer progressivement la pauvreté », a-t-il fait savoir

Agence Ecofin

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