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Réunion extraordinaire de l’OPEP : Pas de date, pas de lieu pour l’instant

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Malgré les déclarations répétées de la part du Venezuela et la Russie sur la tenue d’une réunion extraordinaire de l’OPEP, à la mi-mars, pour discuter du gel de la production du pétrole, les membres de l’organisation n’ont reçu, jusque là aucune invitation, dans ce sens, et aucune information sur la date et le lieu n’a été donnée pour l’instant. Selon la presse saoudienne qui cite des déclarations de deux membres de l’OPEP, ce qui se dit actuellement, c’est que le Venezuela veut abriter l’événement mais certains membres sont réticents à ce propos.

L’objectif de cette rencontre, étant d’arriver à une décision finale de la part de tous les membres de l’organisation sur le gel de la production. Rappelons que suite à une réunion, tenue en février entre l’Arabie Saoudite, le Venezuela, et la Russie et le Qatar, il a été décidé d’un accord portant le gel de la production pétrolière afin de stabiliser les prix qui se sont effondrés ces derniers mois.

L’accord est toutefois conditionné à une mesure similaire des autres grands pays producteurs. Une autre réunion a lieu à Téhéran entre les ministres du Pétrole iranien, irakien et vénézuélien.

La deuxième étape consiste à inclure l’Iran et l’Irak dans l’accord et que lors de la réunion des pays de l’Opep avec ceux hors Opep, un accord de réduction proportionnelle pour tout le monde, de 5% par exemple, de la production soit passé pour aboutir à des prix raisonnables du pétrole, selon les experts.

L’Algérie, qui, depuis le début de la crise n’a cessé d’appeler à la réduction de la production pétrolière, a accueillie avec enthousiasme cette décision.

« L’Algérie continuera à œuvrer sans relâche pour rapprocher les points de vue aussi bien au sein de l’Opep que des pays non­membres de cette organisation pour aboutir à des solutions consensuelles de réduction de l’offre pétrolière en vue de redresser les prix », a réagit le ministre de l’énergie et des mines à ce sujet.

Pour leur part, la majorité des pays de l’OPEP, comme les Émirats arabes unis, l’un des principaux membres, ont estimé qu’un gel du niveau de la production de pétrole par les pays producteurs pousserait à la hausse les prix, tombés à leur plus bas en 13 ans.

Selon les experts, le marché pétrolier international est confronté à un excès de l’offre et non pas à une faiblesse de la demande.

En novembre 2014, la décision de l’OPEP — sous la pression de l’Arabie saoudite — de ne pas réduire l’offre pour soutenir le marché en baisse avait contribué à l’effondrement des cours.

Les cours du pétrole ont légèrement monté mercredi à New York : en hausse d’environ un dollar et demi depuis le début de la semaine, le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en avril a pris 26 cents à 34,66 $ US sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

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