Après une année 2015 difficile, avec une perte nette de 500 millions d’euros pour la banque britannique Barclays, celle-ci a annoncé la vente de 62% de sa participation dans sa filiale africaine d’ici deux ans. L’objectif est alors de recentrer le groupe sur ses activités rentables, essentiellement au Royaume-Uni.
Victime de l’instabilité des marchés des actions et de la forte hausse des provisions liées au scandale de l’assurance crédit au Royaume-Uni, la banque d’investissement n’a pas eu le choix. Il va falloir s’attendre à des conséquences immédiates. Par exemple, une réduction de plus de la moitié du dividende est estimée entre 2016 et 2017, et l’enveloppe des bonus devrait être réduite de 10%.
A ce jour, le titre Barclays n’a pas la cote en Bourse et depuis le début de l’année 2016 l’action est en chute libre. Il est vrai, rappelons-le, que le secteur britannique traverse actuellement une période de crise.