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Douze pays signent le traité : La zone de libre-échange transpacifique devient réalité

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C’est officiel. Douze pays parmi lesquels les États-Unis, l’Australie, le Canada, le Japon, Brunei, Singapour, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle Zélande, le Pérou, le Chili et le Vietnam, viennent de conclure un traité de partenariat transpacifique qui impactera considérablement l’économie mondiale. C’est une véritable union économique qu’ont effectivement scellée, ce mardi 9 février, ces grosses pointures de l’industrie mondiale dans l’objectif évident est de faire barrage à la déferlante économique chinoise.

Le traité en question deviendra opérationnel dès que les parlements des pays concernés l’auront ratifié. Une procédure qui ne saurait excéder une année, si évidemment, des considérations d’ordre géopolitiques ne viennent pas la perturber.

La zone de libre échange ainsi créée concentrera un peu plus d’un tiers du Produit Intérieur Brut mondial et, environ, le quart du commerce international. C’est dire l’importance de cette nouvelle zone de libre échange dans l’échiquier économique mondial. Les pays membres pourront y commercer sans taxes douanières concernant environ 18.000 produits et tirer profit de l’uniformité des règles qui seront appliquées aux droits de propriété et aux contrôles non tarifaires.

Les marchés du travail, le règlement des questions écologiques, le commerce online et celui des services sont également codifiés par ce traité avec un souci permanent de flexibilité s’agissant des questions commerciales et d’intransigeance, quand il s’agit de protection de l’environnement. Un accord sur la politique monétaire à l’intérieur de cette nouvelle communauté économique serait en bonne voie de finalisation pour mieux huiler les flux financiers dans cette région où il n’y aura, dès ratification de l’accord, aucune barrière commerciale.

Si ce traité de partenariat transpacifique a été délibérément conçu pour contenir les ambitions de la deuxième économie mondiale qu’est la Chine, il tend paradoxalement à favoriser la Russie qui vendra sans doute davantage d’hydrocarbures aux pays membres de la zone qui sont, pour la plupart, ses clients traditionnels.

Les seules organisations à élever quelque peu la voix contre cette gigantesque espace de libre échange sont, pour des raisons évidentes, l’OMC et l’Union Européenne. La première voit d’un mauvais œil cette union de géants économiques et commerciaux sur lesquels elle aura à l’avenir peu d’emprise, tandis que la seconde s’inquiète plutôt des avantages économiques colossaux que pourrait tirer son rival russe en terme de débouchés pour ses hydrocarbures et une gamme de plus en plus large de produits industriels.

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