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Algérie-UE : Tokia Saïfi Plaide pour un partenariat renforcé

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A la veille de sa participation à a réunion de la Chambre de Commerce et d’Industrie de France (CACIFrance) madame Tokia Saïfi a exprimé dans la revue électronique « The Parliament » son point de vue sur les relations de partenariats multiformes que  l’Union Européenne devrait impérativement développer avec cet acteur clé qu’est l’Algérie.

Cette eurodéputée française d’origine algérienne Tokia Saïfi a, en effet, clairement affirmé l’urgence pour l’Union européenne (UE) de renforcer son partenariat avec l’Algérie, « acteur clé de la région », pour faire face à un ensemble de défis communs parmi lesquels, le développante économique et la lutte contre le fléau terroriste.

Dans une contribution intitulée « UE-Algérie : le Renforcement des relations peut apporter la stabilité et la sécurité », publiée dans la revue en ligne « The Parliament », l’eurodéputé française a souligné que « l’Algérie est l’un des acteurs clés de la région », en recommandant de renforcer de toute urgence le partenariat entre l’Algérie et l’Union Européenne, notamment dans ces deux domaines.

Qualifiant la situation dans la région méditerranéenne de « préoccupante » avec la multiplication des conflits et l’accroissement de la menace terroriste, l’eurodéputée considère que « l’UE devrait réitérer son soutien à l’Algérie, qui joue un rôle clé dans les négociations visant à appuyer une résolution des crises libyenne et malienne ».

« En renforçant les relations de l’UE avec l’Algérie, une grande puissance militaire en Afrique du Nord, nous pouvons chercher des solutions politiques durables, en mesure d’apporter la stabilité et la sécurité », a-t-elle précisément affirmé.

L’eurodéputé du groupe du Parti populaire européen (PPE), et Vice -Présidente de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe (DMAG), a soutenu que les possibilités d’une coopération plus étroite entre l’UE et l’Algérie existent, « à condition que tous les acteurs soient impliqués ».

Évoquant la politique européenne de voisinage et les négociations pour l’adoption d’un plan d’action avec l’Algérie, l’eurodéputée chargée des relations avec les pays du Maghreb a estimé que celle-ci constitue « une réelle opportunité, non seulement pour consolider les relations avec l’Algérie, mais aussi pour les intensifier ».

Mme Saïfi a plaidé également pour le renforcement de la coopération énergétique entre l’Algérie et l’UE, relevant que « le lancement du dialogue de haut niveau sur l’énergie entre UE et l’Algérie reflète une réelle volonté de renforcer leur partenariat dans ce domaine ».

En tant que principal partenaire commercial de l’Algérie, l’UE a une responsabilité particulière, a-t-elle ajouté, soulignant que le futur plan d’action, en cours de négociations, dans le cadre de sa politique de rapprochement doit renforcer encore plus les relations commerciales et économiques bilatérales « dans un esprit de réciprocité et de bénéfice mutuel ».

Elle a, à ce titre,  mis l’accent sur l’importance du contact entre les communautés d’affaires des deux rives de la Méditerranée. « La mise en place de structures bilatérales pour les PME pourrait constituer un tremplin pour leurs exportations et encourager les investissements », a-t-elle préconisé.

La volonté du gouvernement algérien de diversifier son économie est aussi « une opportunité qui doit être saisie », selon l’eurodéputé Tokia Saïfi qui a estimé que cette occasion « permettra l’intensification des échanges commerciaux et économiques et la création d’emplois ».

« La relance des échanges économiques et commerciaux entre les deux rives, doit s’effectuer avec les acteurs économiques et la société civile, en général.

L’augmentation des échanges entre les entrepreneurs, les organisations professionnelles et les organismes de formation encouragera les meilleures pratiques et améliorera la compréhension des défis et des attentes de chaque partie », a-t-elle expliqué.

Pour faire face à l’ensemble de ces défis, économiques, migration, échanges culturels, programmes d’éducation…, « un dialogue politique et des consultations régulières doivent être développées avec tous les acteurs concernés », a-t-elle enfin suggéré.

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