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Jean-Louis Levet : le bon exemple à suivre

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Les nombreux invités à la manifestation commémorant le 15e anniversaire du Cercle d’Action et de Réflexion autour de l’Entreprise (CARE), un Think tank qui a beaucoup contribué à établir l’état des lieux de l’économie algérienne et à débattre de son avenir, ont été pour le moins séduits par le dynamisme de Jean-Louis Levet, Commissaire Général à l’Investissement auprès du ministère français de Commerce, désigné par François Hollande, en mai 2013, en tant que Haut Responsable à la Coopération Industrielle et Technologique franco-algérienne. Sa mission consiste précisément à promouvoir des partenariats industriels et productifs modèles qui tiennent compte de l’élément humain. Pour réussir dans sa mission Jean François Levet a bien compris qu’il doit agir en tant que VRP (voyageur, représentant et placier) en quête de prospection de clients pour le compte de son pays, en commençant par identifier les opérateurs algériens qui ont besoin d’être accompagnés par des partenaires français et dans quels domaines précis (industries, technologies, formation, recherche etc.). Et pour ce faire, rien ne vaut une démarche de proximité, comme celle que venait de lui offrir CARE en réunissant autour d’un dîner d’anniversaire pas moins de 300 chefs d’entreprises et hauts responsables d’institutions.
Cet économiste bardé de diplômes et, de surcroît diplomate de haut rang, a agréablement surpris les opérateurs algériens par le contact personnel que cet exceptionnel VRP, tenait à établir directement avec les entrepreneurs venus de toutes les régions du pays, en se rendant à chacune des tables où ils étaient assis. Il avait pris le temps de discuter avec un maximum de personnes concernées, des possibilités de coopérations avec la France dans diverses activités industrielles et technologiques. Admiratifs de cette démarche offensive effectuée dans l’intérêt de son pays par un responsable d’un si haut niveau, les invités étaient unanimes à se demander pourquoi les algériens en charge de la promotion de nos atouts économiques au niveau de certains ministères ou de nos représentations diplomatiques à l’étranger, ne s’adonnent jamais à ce type de démarches privilégiant le contact direct. «Nos missions économiques d’ambassades sont des coquilles vides. Neurasthéniques, nos diplomates en postes à l’étranger ne prennent jamais d’initiatives pour promouvoir les produits du terroir et, encore moins, pour faire connaître les entreprises algériennes qui disposent d’un potentiel d’exportation ou de développement à l’international » se plaint, à juste raison, un tour-opérateur originaire de Tamanrasset.
Notre interlocuteur n’a, à l’évidence, pas eu tort de regretter l’inactivité de tous ces fonctionnaires et diplômâtes, notamment ceux affectés aux missions économiques d’ambassades, à l’heure où la compétition commerciale sans frontière requiert que ces fonctionnaires se comportent en véritables VRP, préoccupés avant tout par la promotion à l’exportation des produits et services algériens. Notre économie qui cherche à se diversifier et à exporter davantage a, plus que jamais, besoin de cet instrument de promotion économique et commercial qu’est le marketing diplomatique.

N.G

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