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Commerce : 59 milliards de DA de transactions sans factures en 2016

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Le chiffre d’affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures, révélé par les services de contrôle du ministère du Commerce, a atteint 59,29 milliards de dinars (mds DA) en 2016 contre 64,48 mds DA en 2015, en baisse de 8%, selon le bilan présenté lors d’une rencontre entre le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de la ville et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, et les cadres du ministère du Commerce.

Par répartition régionale, ce sont les régions de Batna et de Saida où a été constaté le plus grand nombre de cette catégorie d’infractions (plus de 13 mds DA chacune), suivies des régions de Ouargla (10,91 mds DA), d’Oran (6,7 mds DA), de Blida (4,4 mds DA), de Sétif (3,4 mds DA), d’Alger (3,2 mds DA), d’Annaba (2,6 mds DA) et de Bechar (1 milliard DA), Sur l’année 2016, il a été enregistré 1,59 million d’interventions (+3% par rapport au nombre d’interventions en 2015) qui ont permis la constatation de 220.878 infractions (-1%), l’élaboration de près de 204.339 procès-verbaux (-1%) et la fermeture de 16.219 locaux commerciaux (+0,5%).

En outre, une marchandise d’une valeur de 5,2 mds DA a été saisie en 2016 alors qu’une autre marchandise de 20 mds DA a été bloquée aux frontières.

Par ailleurs, en janvier 2017, les agents de contrôle ont constaté des hausses de prix pour quelques produits alimentaires à prix réglementé à l’instar de la semoule.

De nombreux opérateurs économiques affichent des prix différents de ceux fixés par la réglementation pour les produits subventionnés, a observé M. Tebboune.

Relevant que ces opérateurs justifient leur démarche par la concurrence du marché parallèle, l’augmentation des taxes par la loi de finances 2017 ainsi que le prix de transport dans les zones éloignées, le ministre a considéré toutefois qu’il s’agissait de « pratiques de prix illicites ».

Pour faire face à ce phénomène, le ministère s’est engagé à renforcer le contrôle au niveau des minoteries et des grossistes et à surveiller de manière accrue la traçabilité de blé dur et compte effectuer des contrôles de manière continue et inopinée au niveau de tous les dépôts, entrepôts et chambres froides pour vérifier et lutter contre toute détention de produits aux fins spéculatives.

 

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