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Toyota fait un petit pas de plus vers une alliance avec Suzuki

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Le constructeur japonais d’automobiles Toyota a annoncé lundi avoir conclu un accord avec son compatriote Suzuki pour « débuter les discussions concrètes » en vue d’une alliance technologique, sans aborder à ce stade le volet capitalistique.

« Toyota et Suzuki sont convenus d’oeuvrer à la réalisation rapide d’un partenariat » dans les technologies environnementales, de sécurité et d’information, ainsi que dans la fourniture de produits et composants, ont déclaré les deux groupes dans un communiqué conjoint publié à l’issue de leurs conseils d’administration respectifs. « Nous sommes au point de départ », a commenté Osamu Suzuki, le patriarche du groupe, qui avait pris l’initiative de contacter Toyota à l’automne dernier.

Début octobre, Toyota (autour de 10 millions de véhicules vendus par an) avait indiqué étudier un partenariat avec Suzuki (2,8 millions, hors deux-roues), spécialiste des mini-véhicules, particulièrement bien implanté en Inde. Ils avaient justifié ce rapprochement par les mutations du secteur, qui voit arriver de nouveaux acteurs de l’univers technologique dans la perspective de l’avènement de la conduite autonome. Pour Suzuki, une alliance s’impose d’autant plus qu’il se retrouve seul après la rupture en 2015 de son accord avec l’allemand Volkswagen. « Nous devons partager (nos compétences), sinon dans la conjoncture actuelle, nous ne pourrons pas survivre », avait reconnu au début des négociations M. Suzuki.

Cette collaboration, même si elle reste encore très vague, s’inscrit dans la recomposition de l’industrie automobile japonaise, riche d’une dizaine de constructeurs en comptant les fabricants de poids lourds.  Parmi les dernières opérations en date, Toyota a décidé l’an dernier d’acquérir la totalité de sa filiale de mini-voitures Daihatsu, marque qui, avec Suzuki, tire le marché nippon des mini-voitures (cylindrée de moins de 660 cm3).

Nissan, partenaire du français Renault, a aussi participé au mouvement de consolidation en s’emparant de 34% de Mitsubishi Motors, venant à son secours en plein scandale de fraude.

Afp

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